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Chantal Arens est nommée à la tête de la Cour de cassation

Chantal Arens est nommée à la tête de la Cour de cassation
Publié le 06/07/2019 à 09:30


Pour la deuxième fois dans l’Histoire, une femme a été désignée pour occuper le poste de plus haute magistrate de France. Le mandat de Chantal Arens sera néanmoins limité à deux ans et demi.





Le Premier président de la Cour de cassation est désormais une Première présidente.


Le 3 juillet, Chantal Arens, alors Première présidente de la cour d’appel de Paris, a été désignée par le Conseil supérieur de la magistrature pour succéder à Bertrand Louvel en tant que plus haute magistrate de France, en vertu d’un processus indépendant du gouvernement et du ministère de la Justice.


La Cour suprême n’avait été, jusqu’à aujourd’hui, présidée qu’une seule fois par une femme – Simone Rozès –, de 1984 à 1988.


 


Un mandat de deux ans et demi


Déjà candidate en 2014, Chantal Arens, qui faisait cette année figure de favorite, a donc été préférée à ses adversaires également en lice : Christophe Soulard, président de la chambre criminelle de la Cour de cassation, Bruno Pireyre, président de chambre et directeur du service de documentation et des études de la Cour de cassation, et éric Negron, Premier président de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence.


Magistrate reconnue par ses pairs pour ses capacités de gestionnaire de juridiction et ses qualités humaines, Chantal Arens n’occupera cependant son mandat que durant trois ans. Bertrand Louvel, qui occupait ce poste depuis 2014, avait lui-même été admis à la retraite le 30 juin.


Outre ses nombreuses attributions juridictionnelles et administratives au sein de la Cour, il revient également – automatiquement – à Chantal Arens, en qualité de Première présidente, de présider le Conseil supérieur de la magistrature, ou encore le conseil d’administration de l’École nationale de la magistrature. Elle sera également amenée à être consultée sur les avant-projets de lois et de décrets concernant les grandes réformes touchant la justice.


 


Bérengère Margaritelli


 


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