YVELINES
Le futur centre d’entraînement
du PSG sera écoresponsable
Dans quelques semaines, la
construction du futur centre d’entrainement et de formation du PSG situé au
hameau de Poncy (Poissy) va débuter. Le club parisien a décidé de faire de ce
campus de 74 hectares, composé de 17 terrains aménagés sur trois niveaux de
terrasse, d’hébergements, de salle de soins, et d’un stade de 5 000
places, un modèle environnemental. Ainsi, sur le campus seront implantés
environ 3 000 arbres, une pépinière, des prairies et autres espaces de
circulation, soit près de 95 % d'espaces verts.
On pourra également y trouver
un potager et un verger bio qui permettront, à terme, de nourrir les joueurs et
salariés du club. Un système de récupération des eaux de pluie, le tri des
déchets, ainsi qu’un parc de véhicules électriques ou hybrides sera mis en
place. Quant aux bâtiments, ils bénéficieront d'une conception bioclimatique
pour favoriser la qualité de l'air ou l'éclairage naturel. Pour construire ce
centre, il a fallu investir entre 250 et 300 millions d’euros. Des sections
handball et judo pourront également s’installer sur le site.
ESSONNE
Le département veut renforcer
la sécurité dans ses communes
Le 13 décembre dernier, la
région Ile-de-France a signé avec le département de l’Essonne une convention de
partenariat dans le cadre de son « bouclier de sécurité ».
Adopté en 2016, le bouclier de sécurité a pour ambition « d’améliorer
la sécurité des habitants de la région », dans un contexte où les
violences et les délits se multiplient, en aidant les communes et
intercommunalités à s’équiper en véhicules, gilets pare-balles,
caméras-piétons, etc. L’Essonne a déjà bénéficié d’une aide de près de 2
millions d’euros depuis la mise en place de ce dispositif, mais elle n’avait
pas signé de convention de partenariat jusque-là. Cette convention permettra de
subventionner des portiques de sécurité pour les
établissements scolaires, culturels ou sportifs, mais aussi de la
vidéoprotection.
« L'Essonne,
comme d'autres départements franciliens, connaît des phénomènes de violence,
a expliqué François Durovray, président du Conseil départemental de l’Essonne,
dans un article publié dans Le Parisien, et malheureusement, la
grande couronne est moins fournie en effectifs de police nationale que Paris et
sa banlieue proche. » Or, « la sécurité est un vrai enjeu
collectif », selon lui.
Ces dispositifs « protègent, dissuadent et
permettent d'élucider beaucoup de crimes et délits » a affirmé de son côté
Valérie Pécresse, la présidente de la région IDF.
HAUTS-DE-SEINE
Boulogne-Billancourt
distingué pour son action écologique avec l’ouverture du site « Comme à la
maison »
Le 27 novembre dernier, au
Grand Hôtel de l’Opéra à Paris, la Commune a reçu la Marianne d’or du
développement durable, récompense dédiée aux collectivités locales, pour
l’ouverture de « Comme à la maison ». Remise au maire de la ville Pierre-Christophe
Baguet, cette distinction survient deux mois à peine après l’ouverture du site qui « permet aux salariés à horaires
discontinus, à savoir les aides à domicile, les animateurs jeunesse, les
employés de ménage ou de restauration, d’être accueillis dans un lieu dédié
entre deux missions afin de se stabiliser dans leur emploi »,
précise
la Ville. Ce lieu, une première en France, permet en effet de limiter les
transports, action à fort impact écologique.
SEINE-SAINT-DENIS
Le département devient le 2e le plus peuplé d’Île-de-France
Avec 1, 623
million d’habitants au 1er janvier 2020, la Seine-Saint-Denis devient le
deuxième département le plus peuplé d’Île-de-France, d’après les derniers
chiffres publiés par l’Insee, officialisés par décret ministériel. Le
département détrône ainsi les Hauts de Seine, qui prennent la 3e place du
podium, avec 1,609 million d’habitants. Paris reste pour sa part toujours loin
devant, avec ses 2,187 millions d’habitants, bien que le département ait perdu
plus de 50 000 habitants en 5 ans. En effet, la capitale perd 11 000
habitants par an en moyenne, « alors qu’elle en gagnait presque 10 000
entre 2007 et 2012 ». C’est d’ailleurs le seul département francilien
à ne pas voir sa population augmenter, « du fait d'un déficit
migratoire accru et d’une moindre natalité », explique l’Insee.
L’Essonne et le Val-d’Oise s’avèrent quant à eux les deux départements les
moins peuplés d’Île-de-France. Au total, la région compte plus de 12 millions
d’habitants.
VAL-DE-MARNE
Redevance
départementale d’assainissement pour l’année 2020
Le service d’assainissement du Conseil
départemental du Val-de-Marne fonctionne en régie simple grâce au budget annexe
d’assainissement financé par la redevance départementale d’assainissement.
Cette redevance permet de gérer le traitement des eaux usées. Elle est
entièrement destinée aux problèmes d’assainissement, et donc au profit des
Val-de-Marnais.
L’exploitation, l’extension et les
réparations opérés sur le réseau, impliquent des frais. Le service public
départemental d’assainissement participe au développement du territoire. Il
fait évoluer les infrastructures en fonction des projets urbains ou de
transport (Grand Paris Express, tramways…). Le Département anticipe également
dans le domaine de l’eau : adaptation au réchauffement climatique, retour à la
baignade en Seine et en Marne…
Il n’y a pas d’augmentation du taux de la
redevance d’assainissement, en 2020. Le Département la maintient à 0,5627 €
(hors taxes) par m3 d’eau consommé. Cela représente, dans une famille
consommant 120 m3/an, un coût de 67,52 € HT/an. L’usager val-de-marnais ne
verra donc pas augmenter sa facture d’eau cette année.
Les investissements se feront grâce à un
emprunt limité (constitution d’autofinancement).
VAL-D’OISE
Charte
de bon voisinage entre élus et responsables agricoles
Amaury de
Saint-Quentin, préfet du Val-d’Oise, Marie-Christine Cavecchi, présidente du
Conseil départemental, Daniel Fargeot, président de l’Union des Maires du
Val-d’Oise, Christophe Hillairet, président de la Chambre d’Agriculture de la
Région Ile-de-France, Damien Greffin, président de la FDSEAIF et Frédéric
Arnoult, président des Jeunes Agriculteurs de l’Ile-de-France ont signé la
première charte départementale de bon voisinage vendredi 13 décembre 2019.
Avec environ
58 000 hectares, l'agriculture occupe une surface majeure du territoire du
Val-d’Oise. La charte entend favoriser une agriculture durable et respectueuse
de l’environnement. L’écoute et la compréhension entre les habitants, les élus
et les agriculteurs sont un préalable au traitement des problèmes de santé
publique imputables à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques dans les
champs proches des zones habitées. Le but recherché est une entente collective
quand les violences visant les agriculteurs se multiplient. La préfecture a du
reste mis en place un observatoire départemental de l’« agribashing » face à ce
fléau inquiétant.
Afin de
protéger les agriculteurs, la cellule DEMETER, cellule de la Gendarmerie
nationale, a pour missions :
•
d’améliorer la coopération avec le monde agricole et de recueillir des
renseignements ;
• de
connaître les groupes extrémistes à l’origine des atteintes et de prévenir
leurs actions ;
• de gagner
en efficacité par des actions et des enquêtes coordonnées.