Jorge Martí, associé du cabinet
espagnol Uría Menéndez à Valence, a pris la présidence de l’Union
internationale des avocats (UIA) à l’issue de son tout premier congrès virtuel.
Jorge Martí accède à cette fonction suite à sa nomination par l’Assemblée
générale de l’organisation tenue à Luxembourg l’année dernière.
Créée en 1927 dans le contexte de
la création de la Société des Nations, l’UIA représente près d’un million
d’avocats grâce à ses membres individuels et collectifs (barreaux, fédérations
et associations), répartis dans plus de 110 pays. Son objectif est de
promouvoir les principes essentiels de la profession d’avocat et le développement
de la science juridique dans tous les domaines du droit au niveau
international.
Jorge Martí, qui dirige les
bureaux du cabinet Uría Menéndez à Valence depuis deux ans, est membre de l’UIA
depuis maintenant plus de vingt ans. Très impliqué dans l’association, il a
présidé ces dernières années la Commission Droit des sociétés et le Comité
national espagnol de l’UIA jusqu’en 2015, année au cours de laquelle s’est tenu
à Valence le Congrès annuel de l’association sous sa direction.
Fort du succès de cet événement,
Jorge Martí a souhaité prendre la présidence de l’UIA pour accompagner la
croissance de l’association, accroître son prestige et sa notoriété
internationale, et assurer ses ressources internes et externes.
Parmi les propositions défendues
par Jorge Martí, figurent la mise en œuvre de programmes internationaux de
conseil gratuit entre les membres de l’UIA, la création d’un Prix UIA pour
reconnaître le travail des jeunes avocats et étudiants en droit, et la
poursuite de son programme de mentorat.
Au-delà de ces aspects, Jorge
Martí souhaite également focaliser sa présidence sur l’affirmation du rôle de
l’UIA sur le marché anglo-saxon et l’accroissement de son influence sur les
marchés émergents d’Asie, comme l’Inde et la Chine. Il souhaite aussi profiter
des avantages des nouvelles technologies et des réseaux sociaux pour renforcer
l’engagement de l’UIA dans la défense des droits de l’homme et de la diversité,
et promouvoir le rôle des femmes et des jeunes dans « une organisation inclusive et globale qui lutte contre l’injustice et
nous permet de vivre dans une société plus juste ».