Depuis sa naissance, au printemps 2014, l’Association
des professionnels du contentieux économique et financier (APCEF) rassemble les
acteurs intervenant dans ce domaine pour mener des réflexions constructives sur
les questions qu’il soulève.
Claire Favre, actuelle présidente, a entamé
le colloque annuel de l’association par un double hommage. D’abord à Vincent
Lamanda, Premier président de la Cour de cassation de l’époque, qui accueillit
l’inauguration de l’APCEF ; il soulignait alors la valeur de ce partage inédit
des expériences et des métiers. À Jean-Pierre Dumas ensuite, président
d’honneur de l’association, qui lui a insufflé un élan et qui a su regrouper
juristes, avocats, experts, universitaires, magistrats autour d’une même
matière. La présidente a également souligné à quel point ce mouvement qui
semblait pionnier est devenu parfaitement contemporain avec l’avènement des
sociétés multi professionnelles et la loi dite Macron du 6 août 2015.
Le secrétaire général de l’APCEF, Mikaël Ouaniche,
a pris la parole à son tour et remercié chaleureusement Bertrand Louvel,
Premier président de la Cour de cassation, pour avoir ouvert les portes de la
Cour au colloque. Il a d’autre part salué la pertinence des choix de Claire
Favre dans sa présidence, avant de relever les apports intellectuels fournis
par le travail collectif issu de la dizaine d’événements organisés par
l’association en cinq ans.
Mikaël Ouaniche a de plus annoncé le
programme de la journée dont les orateurs étaient : Aude-Solveig Epstein,
maître de conférences en droit privé à l’Université de Caen, Corinne
Saint-Alary-Houen, professeure émérite à l’Université de Toulouse, Denis
Mouralis, professeur à l’Université d’Aix-Marseille, et Coralie Ambroise-Castérot, professeure à l’Université de Nice.
L’APCEF est un think tank, et, pour
son secrétaire général, « Les conclusions de ces travaux ont vocation non
seulement à inspirer les praticiens du contentieux économique et financier, par
la promotion de bonnes pratiques, mais également à être prises en compte par la
jurisprudence et le législateur ».
C2M