Les 100 collèges du
département sont tous dotés, depuis la rentrée, de distributeurs de protections
hygiéniques pour lutter contre la précarité menstruelle, mais également pour
lever le tabou autour des règles.
Cette rentrée 2023 voit
l’intégralité des 100 collèges publics de l’Essonne dotés de distributeurs de
protection hygiénique pour lutter contre la précarité menstruelle.
À l’intérieur des
distributeurs : des serviettes hygiéniques et des tampons. Des produits
100 % bio biodégradables et compostables, financés et réapprovisionnés par le
conseil départemental, et fournis par une société française.
Lever un tabou
Le choix de déployer ces
dispositif au sein des collèges s’est fait d’une part pour accompagner les
jeunes filles qui, pour la plupart, ont leur premières règles durant cette
période.
Mais cette démarche a
également pour but de lever le tabou autour des règles. « L'un des
objectifs de cet engagement est de faire en sorte que les garçons, eux-aussi,
se sentent concernés et comprennent mieux ce phénomène physiologique »,
souligne Jérôme Bérenger, vice-président du conseil départemental de l’Essonne en
charge des collèges et de la réussite éducative, dans un article publié sur le
site du département.
En 2022, 15 collèges
essonniens avaient expérimenté de mars à septembre la présence de distributeurs
de protections hygiéniques dans leurs établissements. D’après le média Actu.fr,
un distributeur coûte 600 euros et peut accueillir 295 protections.
Des débats-ateliers et une
exposition
L’Essonne n’en reste pas là,
puisqu’elle développe également d’autres actions autour des menstruations, comme
la mise à disposition d’ouvrages spécialisés par la médiathèque départementale,
des débats-ateliers, ainsi qu’une exposition intitulée « Sang pour Sang
règles », destinée aux adolescents et conçue par le Centre Hubertine
Auclert situé à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), pour mieux faire connaître les
informations à savoir sur les règles.