ACTUALITÉ ÎLE-DE-FRANCE

(91) Les Point-Justice essonniens à la recherche de conciliateurs

(91) Les Point-Justice essonniens à la recherche de conciliateurs
Publié le 22/07/2024 à 09:38

Pour cette mission bénévole de résolution des conflits entre particuliers, le ministère de la Justice lance un appel aux candidats « ayant une bonne qualité d’écoute » et justifiant notamment d’une expérience d’au moins trois ans dans le domaine juridique.

Le ministère de la Justice recrute des conciliateurs de justice en Essonne ! Alors que la conciliation a le vent en poupe, les demandes des particuliers pour ce mode de résolution des conflits s'avèrent actuellement « bien plus importantes que les possibilités offertes actuellement » dans plusieurs secteurs du département, souligne un communiqué diffusé mi-juillet.

Pour cette mission qui sera assurée bénévolement au sein des Point-Justice - lieux d’accès au droit gratuit - du département, le ministère indique qu’il cherche des candidats ayant « le sens du service public et une bonne qualité d’écoute » et « le goût pour la résolution amiable des conflits », invités à se manifester à l’adresse conciliateurs91@gmail.com.

Autres conditions pour postuler, les personnes intéressées doivent être majeures et jouir de leurs droits civiques et politiques, ne pas avoir de mandat électif dans le ressort de la cour d’appel où elles souhaitent exercer, ne pas exercer d’activité judiciaire ni participer au fonctionnement du service de la justice, mais justifier d’une expérience d’au moins trois ans dans le domaine juridique. Elles doivent également être disponible deux demi-journées par mois pour remplir ces fonctions.  

Un large champ d’intervention

Objectif : être, le temps de ces permanences, « au service du justiciable ». Le ministère de la Justice le rappelle, lorsqu’un litige surgit entre deux personnes, le recours au conciliateur, dont le rôle a été récemment renforcé à la suite de la loi de modernisation de la justice, représente un « moyen simple, rapide, gratuit et efficace pour trouver un accord amiable sans passer par le procès ».

Son champ d’intervention est assez vaste, puisque le conciliateur peut intervenir en matière de litiges de voisinage, de consommation, mais aussi d’habitation ou de construction. En pratique, il reçoit les parties, les écoute puis les invite à discuter en sa présence pour déboucher sur une solution « avec une logique gagnant/gagnant ».

Les conciliateurs de justice sont aujourd’hui un peu plus 2 700 en France, comme l’indiquait Laurence Prampart, coordonnatrice de formation continue à l’Ecole nationale de la magistrature, en décembre dernier. Ils traitent plus de 175 000 affaires chaque année, avec un taux de près de 50 % d’accords à l’issue de la conciliation.

Bérengère Margaritelli

0 commentaire
Poster

Nos derniers articles