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(94) L’association Stéphane Lamart obtient la condamnation d’un homme pour le meurtre du chien de son ex-conjointe

(94) L’association Stéphane Lamart obtient la condamnation d’un homme pour le meurtre du chien de son ex-conjointe
Publié le 17/06/2024 à 09:59

L’avocate de l’association cristolienne pour la défense des droits des animaux, qui s’est portée partie civile, a plaidé le 6 juin dernier à Marseille dans cette nouvelle affaire de violences animales. Le prévenu a écopé de deux années de prison avec maintien en détention.

De nouveau partie civile dans une affaire de maltraitance animale ayant conduit au décès, l’association Stéphane Lamart, basée à Créteil, a pu rendre justice dans une affaire de meurtre canin.

Le 6 juin dernier, l’avocate de l’association Laure Vayssade a plaidé devant le tribunal correctionnel de Marseille, ville où se sont déroulés les faits, contre un homme ayant tué le chihuahua de son ex-compagne « à coups de savate », précise l’association sur son site Internet.

Un passage à l’acte motivé par la vengeance, selon l’association. Le 25 avril dernier, l’homme avait notamment envoyé à son ancienne conjointe une vidéo des violences commises contre sa chienne et de l’animal décédé dans laquelle il menaçait : « J’ai tué le chien, je vais te tuer. » Comme l’indique Stéphane Lamart, cet homme n’était pas autorisé à s’approcher de son ex-compagne, par ordonnance d’éloignement.

« Il faudrait taper plus fort sur le portefeuille »

Si le prévenu a été relaxé concernant la diffusion des images et vidéos, car partagées dans un cadre privé, il a toutefois écopé de deux ans d’emprisonnement, avec maintien en détention, et d’une interdiction de détenir un animal à vie.

L’homme a aussi dû régler 300 euros au titre des frais judiciaires, et 1 euro symbolique au titre des dommages et intérêts au profit de l’association Stéphane Lamart.

Et bien que l’association ait pu obtenir gain de cause, elle estime qu’« il faudrait taper plus fort sur le portefeuille, notamment concernant les dommages et intérêts. Premièrement, cela permet d’éviter les récidives, mais surtout, car la vie d’un animal vaut bien plus d’1 euro symbolique ! »

Cette décision judiciaire intervient quelques semaines après l’adoption au Sénat d’un amendement permettant à un juge de statuer sur le sort d’un animal de compagnie d’un foyer où une ordonnance de protection a été délivrée à une personne victime de violences conjugales, l’animal pouvant être un « instrument de manipulation et de chantage » sur les victimes, expliquait le sénateur porteur de l’amendement Arnaud Bazin.

Allison Vaslin

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