Elu avec 69 % des
suffrages, François-Xavier Lucas, avocat en droit pénal, prendra la suite de
Yolaine Bancarel dès l’année prochaine pour un mandat de deux ans.
Le suspense aura été de courte
durée. Après une présentation début juin des deux candidats en lice pour le
bâtonnat 2026-2027 du barreau du Val-de-Marne, suivie d’un débat, un nom est
sorti majoritaire lors des élections du 19 juin dernier : celui de François-Xavier
Lucas.
Avec un taux de participation
de près de 75 % et 69 % des suffrages en sa faveur, l’avocat, qui
intervient en droit pénal et en droit de la famille, succèdera à l’actuelle
bâtonnière Yolaine Bancarel, avec une prise de fonction au 1er
janvier 2026. Le passage de bâton devrait se faire en fin d’année à Créteil.
Promouvoir le barreau et la
formation continue
S’il reconnait que la
fonction de bâtonnier peut être « chronophage »,
François-Xavier Lucas pense posséder « la maturité nécessaire et le
recul indispensable pour conduire [le] barreau pendant les deux prochaines
années », a-t-il confié lors
d’une interview avec le barreau.
En plus de diriger son
cabinet, l’avocat qui prêté serment en 2000 a été désigné secrétaire de la
Conférence du jeune barreau en 2008. Membre du Conseil de l’Ordre du barreau
val-de-marnais en charge notamment du groupe de défense pénale, François-Xavier
Lucas est également président de l’UJA 94 et secrétaire du Conseil.
C’est fort de toutes ses
expériences qu’il entend mener différents chantiers, parmi lesquels le
développement d’actions de formation pour promouvoir le barreau. Il souhaite
également poursuivre l’expérimentation des outils d’intelligence artificielle
avec les éditeurs de logiciels de gestion de cabinet « afin de
permettre [aux avocats] de disposer de ces outils de simplification souvent
inaccessibles individuellement ». Une « nécessité »,
avec le passage de la facturation électronique obligatoire dès septembre 2026.
François-Xavier Lucas compte
aussi apporter une attention particulière à la formation continue obligatoire
qui ne devrait pas être vue comme une « contrainte », mais
plutôt comme une « opportunité ».
Allison
Vaslin