Depuis le début du mois, des
agents de la direction départementale de la protection des populations
s’assurent notamment que l’hygiène du matériel et les pratiques soient conformes
à la loi.
En parallèle des contrôles
sanitaires dans les restaurants, boulangeries et autres commerces alimentaires
du Val-d’Oise, les agents de la direction départementale de la protection des
populations (DDPP 95) s’attaquent aux salons de tatouage.
La préfecture du département
a en effet lancé ce mois-ci une campagne de contrôles de ces lieux qui a notamment
débouché sur un contrôle positif dans le salon Rigal Studio situé à Presles, contrôle
auquel le préfet du département Philippe Court a d’ailleurs participé.
Lors de ces contrôles, la
bonne information des consommateurs, la formation des professionnels, l’hygiène
du matériel et des pratiques de tatouage, ainsi que la qualité et la conformité
des encres sont passés au peigne fin.
Cette campagne intervient
quelques semaines après l’alerte de la Direction générale de la concurrence, de
la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui, ayant procédé au
contrôle de la composition de plusieurs encres de tatouages, avait détecté la
présence d’une teneur en plomb supérieure au seuil autorisé dans certaines
d’entre elles.
Les analyses menées par la
DGCCRF avaient en outre révélé que deux encres (noire CI77266 et bleue CI77007),
de la marque Ferber Tattoo Ink « n'étaient pas stériles et exposaient
les personnes tatouées à des infections ».
Tout tatoueur utilisant ce
type d’encres est sommé de ne plus les utiliser et de prévenir tout client
ayant été tatoué avec ces produits, selon la DGCCRF, qui ajoute que les clients
concernés peuvent effectuer une déclaration sur le portail de signalement des
événements sanitaires indésirables.
Allison
Vaslin