DROIT

Dieudonné Mpouki et Jean-François Doucède réélus président et vice-président d’Infogreffe

Dieudonné Mpouki et Jean-François Doucède réélus président et vice-président d’Infogreffe
Les deux hommes ont été réélus le 20 juin, à l'occasion de l'AG du CA © Infogreffe
Publié le 24/06/2025 à 17:49

Le greffier associé du TAE de Paris, qui reste à la tête du G.I.E. pour un 3e mandat, a renouvelé son ambition de « proposer aux entreprises des services toujours plus utiles, fluides et sécurisés ».

Bis repetita ! À l’occasion de son assemblée générale, vendredi 20 juin, le conseil d’administration d’Infogreffe a réélu Dieudonné Mpouki, greffier associé du Tribunal des activités économiques de Paris (TAE), à sa présidence. Il s’agit, pour celui qui est à la tête du G.I.E. depuis 2019, de son troisième mandat.

Jean-François Doucède, vice-président sortant et greffier associé à Bobigny, conserve également ses fonctions.

« Cette réélection est à la fois une marque de confiance et une responsabilité, a déclaré Dieudonné Mpouki. Notre ambition reste inchangée : proposer aux entreprises et à leurs conseils des services toujours plus utiles, fluides et sécurisés, dans un environnement en constante évolution ».

Infogreffe au cœur d’une polémique avec Qonto

Le service officiel de diffusion des informations légales des entreprises, désormais plateforme en ligne qui rassemble et donne accès aux données issues des greffes des tribunaux de commerce, fêtera ses 40 ans d’existence l’an prochain.

Un anniversaire symbolique pour le « pionner de la dématérialisation », lequel vient de « réaffirmer sa mission de service public au cœur de l’écosystème entrepreneurial français » à l’issue de son assemblée générale. Déclaration qui intervient quelques mois après qu’Infogreffe a fait l’objet d’une polémique en raison de l’élargissement de son partenariat, en février dernier, avec l’établissement financier privé Qonto.

En cause : le nouveau volet de cette collaboration débutée en 2022, puisque celui-ci centralise désormais les démarches relatives à la création d'entreprise, en offrant aux entrepreneurs (et aux experts-comptables agissant pour le compte de leurs clients) un hub de formalités intégré, de la rédaction des statuts à l’immatriculation en passant par l’ouverture d’un compte professionnel.

De quoi faire crier certaines voix au favoritisme et à la marginalisation des autres acteurs bancaires. Le Conseil national de l'ordre des experts-comptables (CNOEC), en particulier, avait ainsi dénoncé une entorse à la concurrence, Infogreffe disposant d’un monopole « qui impose transparence, neutralité et égalité d’accès à ses services ».

Plus d’un million de formalités en 2024

Une page s’est par ailleurs définitivement fermée pour Infogreffe cette année. En novembre dernier, le service avait annoncé avoir franchi, en l’espace de huit mois, le cap du million de formalités dématérialisées qui ont transité par sa plateforme dans le cadre de la procédure de continuité assurée avec le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce.

Le téléservice avait en effet été réactivé en 2023 pour les démarches au registre du commerce et des sociétés (hors créations d’entreprises), face aux difficultés rencontrées par le guichet unique géré par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), puis reconduit, avant qu’une procédure de secours temporaire ne soit instaurée en 2024.

Depuis le 1er janvier 2025 toutefois, Infogreffe.fr ne prend plus le relais du guichet unique. L’intégralité des formalités doivent désormais être déposées sur ce dernier.


Bérengère Margaritelli

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