PARIS
L’ancienne
gare des Invalides et les sous-sols de l’esplanade bientôt réhabilités par la
Fondation Giacometti
La Fondation
Giacometti, dédiée à l’artiste suisse, investira en 2026 le bâtiment historique
de l’ancienne gare des Invalides et les sous-sols de l’esplanade, créés à l’occasion de l’exposition
universelle de 1900, qui seront intégralement rénovés pour créer le « Musée & École
Giacometti ».
A travers ce
projet, l’institution implantera à Paris la plus grande collection au monde
d’Alberto Giacometti, réunissant près de 10 000 œuvres, dont la plupart ne
sont actuellement pas accessibles au public. Le musée proposera ainsi en
permanence une sélection de plusieurs centaines de ses œuvres, constituée
de sculptures en plâtre et en bronze, de peintures, de dessins, d’objets
d’art décoratif. Les archives de la Fondation, sa bibliothèque et son iconothèque
seront par ailleurs accessibles au public.
Le bâtiment
accueillera également d’autres salles d’exposition, dédiées à des
créateurs modernes et contemporains. Par ailleurs, il
hébergera une « École de création pour tous ». Cette offre
sera enrichie d’activités de recherche et de pédagogie de la Fondation,
notamment de l’École des modernités et du Giacometti Lab. Enfin, outre sa
programmation culturelle, le lieu devrait notamment regrouper une cour
végétalisée, un café, des restaurants, un librairie et un concept-store.
Ce vaste projet, qui s'étalera sur un espace de 6 000 m2,
s’inscrit dans le cadre du programme « Réinventer Paris 2 : esplanade des
Invalides » de la Ville de Paris. L’architecte Dominique Perrault,
accompagné de l’architecte du patrimoine Pierre-Antoine Gatier et du paysagiste
Louis Benech, sont chargés de la transformation de ce site historique. La
société Emerige pilotera les opérations d’aménagement, en partenariat avec la
société Nexity.
HAUTS-DE-SEINE
Une
école du numérique inaugurée à Meudon
Le
ministre Jean-Noël Barrot était présent à Meudon lundi 21 novembre. Le ministre
délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications a participé
à l’inauguration de l’école du numérique Micro-Folie, en présence du
coprésident du Conseil national du numérique Gilles Babinet, du maire de Meudon Denis Larghero et du
président de HP France Cédric Coutat. Pour mener à bien ce projet, la Ville a
adhéré au syndicat Seine et Yvelines Numérique, qui accompagnera le
développement de l’école. L’entreprise HP France a doté une partie de l’école
en matériel.
Aménagée
au 1er étage de l’école Ravel-Prévert rue Georges-Millandy à
Meudon-la-Forêt, l’école Folie propose sur près de 250 m² plusieurs espaces
pour se former et découvrir de nouvelles pratiques numériques. Elle accueille
les groupes en semaine et les visiteurs le samedi. Les élèves des écoles de
Meudon y auront accès dans le cadre d’un programme d’action pédagogique inscrit
dans le plan éducatif local.
La
Micro-Folie dispose d’un espace permettant de fabriquer des objets grâce aux
imprimantes 3D. Une salle comportant des tablettes interactives connectées à
des écrans pourra diffuser en haute définition les collections des plus grands
musées. « Les jeunes Meudonnais pourront découvrir les œuvres d’art les
plus célèbres sans bouger de Meudon. De quoi démocratiser l’art pour tous »,
assure la Mairie. L’équipement numérique est complété par un espace de formation
où seront dispensés des ateliers pédagogiques, qui devront permettre aux
parents de comprendre comment accompagner leur enfant au quotidien dans leur
pratique numérique.
L’école
intègre le réseau « Micro-Folie », une plateforme portée par le
ministère de la Culture pour proposer l’accès à un musée numérique regroupant
douze établissements culturels français.
VAL-DE-MARNE
Le
courtier Roederer intègre à son offre santé les bilans prédictifs d’une
entreprise val-de-marnaise
La
société Predilife, spécialiste des technologies de prédiction des risques de
pathologies médicales et dont le siège social est situé à Villejuif, dans le
Val-de-Marne, a conclu un partenariat avec Roederer, courtier généraliste
indépendant du Grand Est.
Predilife
innove depuis 2004 dans la médecine prédictive en France. La société conçoit et
commercialise des tests qui permettent de déceler les profils sensibles quant à
la survenance potentielle de maladies graves. Sa technique associe les données
médicales cliniques, génétiques, l’imagerie, aux capacités d’analyse de
l’intelligence artificielle et à la big data. L’objectif est d’anticiper le
devenir d’un individu et d’agir en amont soit en diminuant les risques, soit en
identifiant la maladie dès ses prémices. Les pathologies lourdes, tels le
cancer et l’infarctus, sont concernés.
Le
groupe Roederer, quant à lui, protège environ 300 000 particuliers et plus de
10 000 entreprises. La prévention des maladies graves constitue donc un enjeu
majeur pour son activité. Concrètement, il a intégré les bilans
multi-pathologies, à savoir la solution développée par Predilife. Une belle
réussite pour l’entreprise villejuifoise qui porte ainsi à trois le nombre de
courtiers en assurance ayant adopté son système.
VAL-D’OISE
Loi
SRU : Le Conseil d’État donne raison à la ville d’Auvers-sur-Oise
Dans
une décision rendue le 28 octobre dernier, le Conseil d’État a annulé l’arrêt
de la cour administrative d’appel de Versailles du 8 avril 2021, qui confirmait
l’arrêté du préfet du Val-d’Oise du 19 décembre 2017, portant sur le
non-respect des quotas de logements sociaux sur la commune d’Auvers-sur-Oise.
En effet, d’après la loi du 13 décembre 2000, relative à la solidarité et au
renouvellement urbain, dite loi SRU, les communes de plus de 3 500 habitants
doivent atteindre au minimum un taux de 20 % de logements sociaux et locatifs.
À noter qu’au moment de l’arrêté préfectoral, la ville comptabilisait 6 943
habitants pour 7,9 % de logements sociaux.
Ainsi,
la ville s’est retrouvée dans l’obligation de payer une majoration de 300 % –
qui est le taux maximum– par logement manquant à compter du 1er janvier 2018,
et ce pour trois ans. L’amende s’élèverait ainsi à 300 000 euros par an. La
ville, qui estime que la sanction est trop lourde, avait demandé l’annulation
de l’arrêté préfectoral pour excès de pouvoir au tribunal administratif de
Cergy-Pontoise, puis à la cour d’appel de Versailles. Les deux instances ont
rejeté la demande. La ville a alors saisi le Conseil d’État.
Ce
dernier annule l’arrêt de la cour administrative d’appel de Versailles du 8
avril 2021 en reconnaissant que « La commune d'Auvers-sur-Oise a notamment
soutenu devant la cour administrative d'appel de Versailles qu'en fixant à 300
% le taux de majoration de son prélèvement annuel, le préfet du Val-d'Oise lui
avait infligé une sanction disproportionnée. Il appartenait dès lors à la Cour,
ainsi qu'il est dit au point 4, après avoir admis que le prononcé de la carence
de la commune ne procédait pas d'une erreur d'appréciation, d'apprécier si la
sanction infligée ne revêtait pas un caractère disproportionné. En s'abstenant
de se prononcer sur ce point alors qu'elle était saisie d'un moyen en ce sens,
la Cour a méconnu son office. » L’affaire est donc renvoyée devant la cour
administrative d’appel de Versailles, et l’État doit ainsi verser à la commune
une somme de 3 000 euros au titre des frais de justice.