HAUTS-DE-SEINE
Le Premier ministre inaugure
à Bagneux le prolongement Sud de la ligne 4
Le 13 janvier dernier, le Premier ministre, Jean Castex, et la
présidente déléguée générale de la RATP, Catherine Guillouard, étaient à
Bagneux pour inaugurer le prolongement Sud de la ligne 4, enrichie de deux
nouvelles stations, la station Barbara, à Montrouge, et la station Bagneux -
Lucie Aubrac.
Ce n’est pas la première fois que la ligne 4 est
prolongée : mise en service le 21 avril 1908 pour relier la Porte de
Clignancourt à la Porte d’Orléans, la ligne 4, en correspondance avec
toutes les lignes, traversait en 2013 le périphérique, pour trouver son
terminus à Montrouge (Hauts-de-Seine). Désormais, la première ligne à avoir
traversé la Seine en souterrain, « une
des plus grandes prouesses techniques du siècle dernier », souligne
Jean Castex, poursuit sa route à Bagneux. Deuxième ligne opérée par la RATP en
termes de fréquentation après la ligne 1, la ligne 4 compte désormais
29 stations réparties sur 14 km du Nord au Sud. Coût total du
projet : 406 millions d’euros, financé à hauteur de 25,7 %par
l’État ; 60 % par la Région Île-de-France, et 14,3 % par le
département des Hauts-de-Seine.
Renforcer la dynamique du territoire
Il y a un peu plus d’un an, le Premier ministre était déjà
présent à Saint-Ouen pour inaugurer le prolongement Nord de la ligne 14 :
« Si vous pensez que j’aime les
trains, les métros et les transports collectifs, vous ne vous trompez pas, je
vous confesse qu’il s’agit même d’une passion très ancienne. Mais c’est surtout
un choix politique », a-t-il déclaré dans son discours d’inauguration,
à Bagneux.
Participant à rapprocher Paris et sa banlieue et à lier les
banlieues entre elles, ce prolongement relie ainsi Bagneux au centre de Paris
en moins de 30 minutes, une réalisation qui tend à agir sur « la vie quotidienne de nos concitoyens »
et sur la dynamique du territoire, a déclaré le Premier ministre : « Avec le prolongement de la ligne 4,
c’est en effet toute la dynamique de ce territoire que nous allons
collectivement renforcer », s’est-il réjoui.
Après six années ans de chantier, c’est une nouvelle page de la
petite couronne elle-même, mais plus globalement de la métropole parisienne qui
s’écrit. Améliorant la desserte des territoires, 37 000 nouveaux voyageurs
quotidiens emprunteront ce nouveau tronçon, sur un total de 700 000
voyageurs fréquentent quotidiennement la ligne 4. « C’est grâce à ces réalisations concrètes et
visibles que nos concitoyens retrouvent confiance en l'action publique »
a également déclaré Jean Castex sur Twitter, saluant la dynamique
d’investissement de la RATP, qui a vu ses investissements annuels croître de
70 % depuis 2017.
Les femmes mises à l’honneur
Pour le nom des stations, ce sont les usagers de la RATP
eux-mêmes qui ont souhaité rendre hommage à deux femmes ayant marqué le siècle
dernier.
D’abord Barbara. Auteure, compositrice, interprète, la Dame en
noir a laissé en héritage plusieurs œuvres, aujourd’hui devenues des classiques
de la chanson française ! Décédé en 1997 à Neuilly-sur-Seine, elle repose
au cimetière parisien de Bagneux. Puis Lucie Aubrac, « figure de notre histoire collective », souligne le
Premier ministre, grande résistante française à l'occupation allemande et au
régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale ; deux ferventes
défenseures de valeurs qui partageaient un « combat commun pour notre République », a salué Jean Castex. Le
Premier ministre s’est ainsi dit « Heureux
que ces deux noms contribuent à féminiser un réseau de transport francilien
qui, du moins pour sa partie historique, avait fait plus de place aux grands
hommes qu’à nos grandes femmes. Voilà une injustice qui commence à être réparée. »
La ligne 4, qui relie désormais la Porte de Clignancourt à
Bagneux, en passant par Châtelet et le quartier latin, entend poursuivre son
développement et sa modernisation. À la fin de l’année prochaine, celle-ci
devrait être entièrement automatisée et sera reliée à la future ligne 15 du
Grand Paris Express courant 2025.
ESSONNE
Les
Assises de la jeunesse, pour mieux comprendre les besoins des 12-25 ans
Du
19 janvier au 17 février 2022, le Département de l'Essonne lance ses
Assises de la jeunesse à destination des 12-25 ans ; « une
démarche participative de concertation pour comprendre les besoins des jeunes
Essonniens et leur apporter des réponses concrètes ». Cette dernière
fait suite à une première étape sous forme de consultation, via un
questionnaire diffusé en fin d’année dernière sur les réseaux sociaux, mais
aussi par les collèges et lycées et par l’intermédiaire de micros-trottoirs.
Au
programme de ces assises, 12 ateliers - 6 ateliers thématiques et 6 ateliers
par tranche d'âge - pour donner la parole aux jeunes, aux parents et aux
acteurs œuvrant en faveur de la jeunesse. Le premier de cette série, sur le
thème de l’accès aux loisirs, au sport et à la culture, a d’ores et déjà eu
lieu le 19 Janvier en visioconférence.
Une
réunion de restitution sera programmée pour présenter la future politique
jeunesse départementale et clôturer l’événement de façon festive.
VAL-DE-MARNE
L'Association
tutélaire du Val-de-Marne accompagne juridiquement les personnes majeures handicapées mentales
Fondée
en 1969, l’Association
tutélaire du Val-de-Marne (ATVM) est habilitée par le département à gérer les
mesures de protection juridique pour des personnes majeures handicapées
mentales. Elle assume une mission d’information sur les mesures de protection
et sur leur organisation. Elle suit également des personnes dans le cadre des
Mesures d’Accompagnement Social Personnalisé (MASP). La structure accompagne
environ 900 personnes selon deux orientations : celle des majeurs protégés
vivant en établissement spécialisé (foyer, maison de retraite…), et celle des
personnes vivant à domicile.
L’association
dispense des conseils auprès des familles et des professionnels et mène des
actions d’information au sein du secteur associatif (IME, foyers, ESAT,
Mairie…). Le bureau tient une permanence téléphonique d’aide et de soutien aux
tuteurs familiaux le mardi après-midi de 14h00 à 17h00. Il offre par ailleurs
la possibilité de rendez-vous.
Pour
rappel, les mesures de protection visent contenir les risques de mauvaise
gestion et d’être victime d’abus de confiance pour les personnes majeures dans
l’incapacité d’accomplir seules les actes de la vie civile. Selon le niveau de
dépendance du majeur concerné, trois régimes de protection s’appliquent :
sauvegarde de justice (avec ou sans Mandat spécial) ; curatelle (simple ou
renforcée) ; tutelle.
Renseignements :
ATVM, 3 avenue Faidherbe, 94100 Saint Maur des Fossés - 01 48 89 51 00.