SEINE-SAINT-DENIS
Aubervilliers
a organisé ses premières assises contre les violences faites aux femmes
La
Ville d’Aubervilliers a organisé ses premières assises contre les violences
faites aux femmes. Le choix de la date s’est porté sur le 23 novembre, car le
25 a lieu la Journée internationale de lutte contre les violences à l'égard des
femmes. Diverses interventions étaient prévues au programme de cette journée.
La matinée était réservée aux acteurs susceptibles d’accueillir, prendre en
charge et/ou orienter une personne victime de violences au sein du couple. Et
l’après-midi, étaient organisées des tables rondes portant sur le repérage et
la détection des violences au sein du couple, la protection des femmes victimes
de violences au sein du couple, l’accompagnement des femmes victimes de
violences au sein du couple et enfin la prévention des violences au sein du couple.
Lors de cette journée, sont notamment intervenus Isabelle Rome, ministre de
l’Égalité entre les femmes et les hommes, Isabelle Pantèbre, préfète déléguée à
l’Égalité des chances en Seine-Saint-Denis, Charlotte Baelde, conseillère
régionale Île-de-France, déléguée spéciale à l’égalité femmes-hommes et Eric
Mathais, procureur au tribunal de Bobigny. Karine Franclet, maire
d’Aubervilliers a déclaré : « j’espère apporter notre contribution pour que
la société puisse évoluer vers davantage de justice et d’égalité. La question
des violences faites aux femmes est un sujet grave : par ses conséquences, par
sa permanence, par son enracinement. Malgré des progrès … Un travail immense
est encore devant nous. »
À
l’occasion de cette journée, a été remis un chèque d’un montant de 2 150 euros
à l’association La Main tendue à l’initiative du Conseil local des Jeunes
d'Aubervilliers. Les fonds ont été récoltés lors de l’événement Cycle &
Collect, qui a eu lieu le 8 octobre dernier, lors duquel 70 personnes volontaires
ont parcouru 100 kilomètres entre Provins et Aubervilliers, pour récolter des
dons afin de sensibiliser les habitants d’Aubervilliers aux violences faites
aux femmes.
Les
25 et 26 novembre prochains auront d’ailleurs lieu à Nantes les premières
assises nationales contre les violences faites aux femmes.
ESSONNE
L’Essonne fixe sa trajectoire
budgétaire jusqu’en 2028 pour améliorer l’efficacité des politiques publiques
Le Département de l’Essonne se
dote d’un nouvel instrument de gestion. En effet, à l’occasion de la dernière assemblée départementale,
le 21 novembre, les élus ont voté une feuille de route budgétaire
jusqu'en 2028, sous forme de programmation pluriannuelle de
fonctionnement (PPF) et en complément du plan pluriannuel d’investissement
(PPI), pour établir une trajectoire financière sur 7 ans.
Objectif : avoir une
meilleure visibilité et évaluer l’impact financier des politiques publiques.
« Ce n’est pas une règle d’or mais un cadre de référence qui pourra
être actualisé et réajusté », indique le Département. Ce dernier
souhaite ainsi mieux piloter les politiques publiques en fonctionnement et dégager
des marges « afin d’investir pour le développement du territoire et
pour les Essonniens ».
Avec 1,29 milliards d’euros
de dépenses réelles de fonctionnement prévues pour 2023 et 1,416 milliards
d’euros pour 2028, les efforts porteront sur les personnes handicapées - avec
un plan de création de places en établissements ambitieux (plus de 500 places)
à hauteur de 20 millions d’euros et le développement du maintien à domicile en
priorité par rapport au placement en établissement - mais aussi l’insertion des
allocataires du RSA, la protection de l’enfance et les collèges.
YVELINES
Le Département partenaire de trois
communes pour des projets de rénovation urbaine
Le département des Yvelines a
annoncé le 15 novembre dernier soutenir la rénovation de trois projets dans
trois communes différentes.
Le Quartier prioritaire de la
politique de la ville Beauregard à Poissy, dont les travaux ont été lancés en
mai dernier pour une durée de 32 mois, fait partie de ces projets en partie
financés par le Département. 328 logements sont concernés, et 80 nouveaux
logements seront construits.
À Élancourt, c’est le Quartier
prioritaire de la politique de la ville des Petits Prés dont le coût des
travaux va être en partie pris en charge par le Conseil départemental. Ce
projet comporte notamment la fusion de deux écoles, et la reconstruction d’un
autre établissement scolaire d’ici 2027.
Enfin, le Quartier de veille
active de la Fontaine Saint-Martin à Saint-Cyr-l’École va également bénéficier
d’une enveloppe départementale. Cette rénovation a été réalisée dans le cadre
de la politique de rénovation urbaine lancée par le Département en 2015.
Ces projets « ne bénéficient
d’aucun soutien de l’Etat et s’appuient principalement sur le concours du
Département pour assurer leur concrétisation », déplore le Conseil
départemental. Ces projets nécessitent aujourd’hui l’élaboration de protocoles
de gouvernance. L’objectif de l’opération : pérenniser le partenariat installé
pour l’élaboration des projets, veiller à leur bonne mise œuvre mais aussi
tenir compte de la complexité des travaux à mener et de la multiplicité des
acteurs.
Compte tenu de la complexité des
opérations, le Département a proposé aux partenaires d’établir des protocoles
de gouvernance afin, notamment, de poursuivre le partenariat existant pour
l’élaboration des projets et veiller à leur bonne mise œuvre dans le respect
des objectifs fixés collectivement.
Au
total, l’institution affirme soutenir, à ce jour, 11 projets de rénovation
urbaine pour près de 382 millions d’euros.