PARIS
Les migrants saisissent la justice pour accéder aux préfectures
Environ 300
migrants et leurs soutiens se sont rassemblés jeudi 28 janvier devant le
tribunal administratif de Paris. Ils dénonçaient les difficultés d'accès aux
rendez-vous en ligne pour déposer leurs demandes de titres de séjour, qui,
d’après eux, les condamne à vivre en situation irrégulière. Une centaine de
recours en référé ont donc été déposés au terme de la manifestation, rapporte
l’AFP. « En dématérialisant progressivement les prises de rendez-vous, sans
prévoir aucune autre possibilité d'accès aux guichets, les préfectures ont
quasiment fermé les portes de l'admission exceptionnelle au séjour, seule voie
d'accès à une vie normale », pointent, dans un communiqué, une trentaine
d'associations et syndicats, au titre desquelles la Ligue des droits de l'homme
et la CGT.
La Direction
générale des étrangers en France considère pour sa part que les plaignants font
une « confusion » entre dématérialisation et rendez-vous en
ligne. « Pour l'instant, seuls les étudiants étrangers sont concernés
par la dématérialisation, et justement ils n'ont désormais plus besoin de
rendez-vous pour déposer leurs demandes. C'est l'objectif de la
dématérialisation progressive de tous les titres d'ici fin 2022 : ne plus
avoir à prendre rendez-vous en préfecture pour déposer leur demande. »
VAL-DE-MARNE
Bail réel solidaire
Jeudi 4 février, les premiers logements
franciliens en bail réel solidaire (BRS) ont été inaugurés au Kremlin-Bicêtre.
Au 7 rue Delescluze, les premiers résidents emménagent. Ils ont pu acquérir
leur logement neuf à un prix abordable, à 600 mètres de Paris.
Le bail réel solidaire a vu le jour en 2017,
suite à la loi ALUR de 2014. Ce dispositif permet de développer l’accession à
la propriété pour les ménages modestes, sous conditions de ressources, dans des
secteurs géographiques où les prix de l’immobilier sont élevés. Les
propriétaires n’acquièrent que le bâtiment, au coût de construction. S’agissant
du terrain, ils le louent à long terme et à bas prix auprès d’un organisme
foncier solidaire. Les logements sont ainsi accessibles à un prix jusqu’à 30%
inférieur à celui du marché.
Les propriétaires peuvent revendre le
logement à de nouveaux acquéreurs, qui devront répondre aux mêmes conditions de
ressources que celles du vendeur. Le bail du terrain repartira pour la même
durée, au même prix. Ce mécanisme garantit ainsi la pérennité de l’accession
sociale à la propriété.
L’opération du Kremlin-Bicêtre est la
première à voir le jour en Ile-de-France. Pilotée par Expansiel Promotion,
filiale du groupe Valophis, elle est composée d’un bâtiment à haute performance
énergétique de 10 logements du T2 au T4, que les résidents ont pu acquérir au
prix de 4 100 euros par mètre carré, parking inclus. Plusieurs autres
opérations similaires sont en cours en Val-de-Marne, à Vitry-sur-Seine,
Champigny-sur-Marne, Nogent-sur-Marne, etc.
En plus des 10 logements en BRS, 13 logements
sociaux neufs (PLUS/PLAi/PLS) de haute qualité énergétique, du T1 au T5, ont
également été inaugurés au 9 rue Delescluze. L’opération, pilotée par Valophis
Habitat, entre dans le cadre de son Contrat pluriannuel d’objectifs et de
moyens avec le Département du Val-de-Marne. Ce dernier l’a soutenue
financièrement à hauteur de 141 443 euros. Le Département est ainsi le deuxième
financeur.
YVELINES
Poissy développe son plan pour lutter contre le cancer
Le maire
sortant de la ville de Poissy l’avait promis lors de sa campagne : la
lutte contre le cancer et l’engagement de la commune aux côtés des malades et
des soignants seraient une de ses priorités. Il a donc confié au Dr Philippe
Dompeyre, médecin généraliste à Poissy et maire-adjoint délégué à la santé le
soin de réaliser ce projet. En quoi consiste ce plan ? Il s’agit de mettre
en place un guichet unique sous forme d’un centre communal d’action sociale.
Cette structure s’appellera la Maison des trois arches, une référence au vieux
pont de Poissy avec ses trois arches préservées, et ouvrira à la fin du mois
d’avril. La Maison sera située à côté de l’école Charles Péguy, rue
Fernand-Lefebvre, dans un espace de 175 m2 pour un cout total estimé à
220 000 euros.
On trouvera
dans cette structure une grande salle dédiée aux activités de groupe ainsi que
deux salles plus petites où seront organisées des activités individuelles. Les activités
de groupe seront animées par des professionnels. Image de soi, sophrologie,
atelier cuisine… les ateliers en commun seront nombreux et gratuits. Les
ateliers individuels seront quant à eux payants au bout de deux séances. Il
s’agira de séance de soutien psychologique, de massage, d’ostéopathie…
Comme l’a
rappelé le Dr Dompeyre interrogé par actu.fr, la Maison des trois arches ne
sera pas un hôpital ou une maison médicale mais « ce sera un lieu d'écoute
à la fois pour les patients (malades, en rémission, guéris) et pour les aidants
(les membres de famille qui aident au quotidien un patient). ». Cependant
la Maison des trois arches compte bien travailler en collaboration avec l’hôpital
de Poissy Saint-Germain et la clinique Saint-Louis. Rappelons que le cancer est
la première cause de mortalité en France devant les maladies cardio-vasculaires,
cette initiative est donc vue d’un très bon œil par les habitants du quartier.
VAL-D’OISE
Risque de crue dans le département
Les dernières précipitations ont entraîné une
montée des eaux importante en quelques jours. La ville de Cergy appelle à la
plus grande vigilance. Le 3 février, Vigicrues a enregistré un niveau à 2,83
mètres au barrage de Pontoise. Les prévisions indiquent encore une montée des
eaux, dépassant les 3 mètres le 5 février. La ville de Cergy invite
chacun à se montrer vigilant lors de ses déplacements. La circulation est
désormais interdite sur :
- le chemin de contre-halage
- le quai des Mariniers
- la rue Pierre Vogler
- Maison Anne et Gérard Philipe
Pour ceux qui habitent dans les zones
susceptibles d'être inondées qui souhaitent recevoir des alertes par sms sur le
niveau de la crue, il convient de s’inscrire : formulaire alertes sms. Pour vous informer sur l'évolution
de la situation : Consultez
la courbe d'évolution de la crue.
En cas d’inondation, il est conseillé de
faire le maximum de clichés montrant les dégâts causés dans votre habitation.
Pompez l’eau jusqu'à un retour à la normale : l’intervention d’un expert
d’assurance ne peut pas intervenir quand il y a encore de l’eau dans un
bâtiment sinistré. La déclaration de sinistre à votre assurance doit se faire
dans les 5 jours ouvrés suivants sa prise de connaissance :
- Si vous avez souscrit une assurance
multirisques, vous devez gérer le sinistre avec votre assurance (ne pas toucher
aux dégradations avant le passage d’un expert pour estimation des dégâts ; vous
pouvez toutefois mettre de côté les objets abîmés).
- Si vous avez souscrit à un autre type
d’assurance, les dégâts dans les habitations des inondations sont toujours
« éligibles » au volet dégâts des eaux. Il y a seulement un
changement de franchise.
Actions de l'expert et de l'assurance
Reconnaissance : intervention rapide,
accompagnement des étapes de sauvetage, prévient l’assurance pour débloquer les
acomptes.
Gestion du sinistre : consultation des
entreprises, discuter des options techniques, pointer les dommages mobilier et
immobilier.
Clôture du sinistre (plusieurs semaines ou
mois après) : chiffrer les préjudices, donner à l’assurance et à la
collectivité une visibilité sur l’indemnité.
Simultanément à la déclaration à l'assurance,
vous pouvez constituer un dossier de demande de classement du sinistre en état
de catastrophe naturelle. Cela permet à la ville de centraliser l’ensemble des
demandes et de les transmettre en préfecture pour instruction en vue d'une
éventuelle reconnaissance de catastrophe naturelle, vous ouvrant une
indemnisation supplémentaire. Votre dossier doit contenir des clichés, le
détail des désordres subis, et la liste des dommages sous forme d’un tableau
(facture, année d’achat, etc.). Il faut l’adresser à l’attention de l’Unité
Salubrité et Sécurité Civile – Hôtel de Ville – 3, Place Olympes-de-Gouges – BP
48000 Cergy – 95801 Cergy-Pontoise cedex
SEINE-SAINT-DENIS
Restos du Cœur : le 93 a besoin de bénévoles
En Seine-Saint-Denis, les Restos du Cœur lancent un
appel pour recruter des bénévoles dans le cadre de la collecte nationale de
denrées organisée les 5, 6 et 7 mars prochains. En effet, fin janvier, il
manquait encore 150 volontaires inscrits, s’inquiétait le responsable de
l’association dans le département, Michel Laviec, auprès de France Bleu.
Une situation d’autant plus problématique compte tenu
du nombre de bénéficiaires dans le 93, où « 17,5% de la population vit
sous le seuil de pauvreté », rapporte le média. Et la crise sanitaire
n’arrange rien. Avec la pandémie, la précarité a explosé, et ce sont désormais
« toutes sortes de personnes, même des étudiants et des personnes
âgées » qui se retrouvent aujourd’hui dans l’obligation de bénéficier
de l’aide de l’association. En hiver dernier, les 30 centres du département ont
ainsi dû faire face à un afflux de fréquentation de 40% supérieur à l’année
précédente.
Pour s’inscrire à la collecte nationale et connaître
les magasins participant à l’opération, rendez-vous sur le site
collecte.restosducoeur.org, ou contactez Michel Laviec au 06.86.72.50.79.
ESSONNE
Un service d'écoute nocturne pour les étudiants en détresse
Depuis le
début de la pandémie et du premier confinement, les étudiants vivent des
moments difficiles. Mal-être, isolement, insomnies, difficultés financières…
certains se sentent vraiment déprimés et vont même jusqu’au suicide. Une
situation qui a alerté une vingtaine d'étudiant à Orsay qui ont créé un numéro
de téléphone à destination des jeunes en difficulté. Pour cela, ces derniers
ont transformé le studio d'une résidence étudiante d'Orsay en salle d'écoute.
L'objectif de ce service est d'améliorer la santé mentale des étudiants dans le
besoin en leur proposant un cadre bienveillant et anonyme. Cette plateforme
s'appelle Nightline Saclay. L'appel est gratuit et anonyme.
Plus d’informations au 01 85 40 20 10. Tous les jours de
21 heures à 2 heures et demi du matin.
HAUTS-DE-SEINE
Focus sur la Semaine Olympique et Paralympique 2021
Du 1er au
6 février se tient la Semaine Olympique et Paralympique (SOP) dans les
Hauts-de-Seine. À cette occasion, le Département a organisé, au stade
départemental Yves-du-Manoir – lequel va d’ailleurs prochainement être
modernisé et réaménagé pour accueillir les épreuves de hockey-sur-gazon lors
des JO 2024
– des activités sportives diverses à destination des plus jeunes. JO toujours :
dans le cadre de la SOP, les jeunes altoséquanais peuvent également s’initier à
certaines disciplines olympiques et paralympiques, organisées par le Centre de
Ressources, d'Expertise et de Performance Sportive (Creps) Île-de-France sur le
site de Châtenay-Malabry, via l’aide
de 10 000 euros versée par le Département. Enfin, le Conseil départemental
accueille près de 300 écoliers, collégiens et lycéens pour aborder avec eux la
thématique Sport-Santé. Tout un programme !