PARIS
Une exposition Botticelli au Musée Jacquemart-André
Depuis le 10 septembre 2021 et jusqu’au 24
janvier 2022, le Musée Jacquemart-André, à Paris, propose une exposition consacrée au maître de
la Renaissance italienne, Sandro Botticelli. « La carrière de Botticelli, devenu l’un des plus grands artistes
de Florence, témoigne du rayonnement et des changements profonds qui
transforment la cité sous les Médicis. », assurent les organisateurs.
L’artiste a alterné création unique et
production en série achevée avec l’aide de ses nombreux assistants. L’exposition
montrera ainsi l’importance de cette pratique d’atelier, laboratoire foisonnant
d’idées et lieu de formation, typique de la Renaissance italienne. « Elle présentera Botticelli dans son
rôle de créateur, mais également d’entrepreneur et de formateur »,
précise le musée.
L’exposition bénéficie de prêts d’institutions
prestigieuses comme le musée du Louvre, la National Gallery de Londres, le
Rijksmuseum d’Amsterdam, les musées et bibliothèques du Vatican, les Offices,
et la Gemäldegalerie de Berlin.
Informations :
Musée Jacquemart-André
158 Boulevard Haussmann, 75008 Paris
Ouvert tous les jours de 10h à 18h - nocturnes
les lundis jusqu'à 20h30 en période d'exposition.
01 45 62 11 59
Plein tarif : 17 euros
HAUTS-DE-SEINE
Un futur musée-mémorial du terrorisme installé à Suresnes
À l’image du musée-mémorial dédié aux attentats d’Oklahoma City
(attentat de 1995) d’Oslo (tuerie d’Utoya en 2011) et de New-York, dédiés aux
attaques du 11?septembre 2001, la France va prochainement se doter
d’un site rendant hommage à toutes les victimes françaises du terrorisme depuis
1974, date de l’attentat du Drugstore Publicis.
Le 11?mars 2020, lors de la première journée nationale
d’hommage aux victimes du terrorisme, le Président de la République avait en
effet annoncé la création du Musée-mémorial du terrorisme. Un an après, le chef
de l’État a annoncé avoir retenu une implantation. C’est à Suresnes, non loin
du Mémorial de la France combattante, que prendra place le futur musée-mémorial
du terrorisme. « La résistance est inhérente à sa localisation même car
le bâtiment est au Mont-Valérien, haut lieu de notre mémoire nationale. Le site
offre ainsi un lieu de sensibilisation pédagogique à l’histoire récente qui est
au cœur du projet » explique l’Elysée. Le musée sera installé dans les
locaux actuels de l’Institut national supérieur de formation et de recherche
pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INSHEA)
qui doit prochainement déménager à Saint-Germain-en-Laye.
Le musée accordera une place importante aux victimes, aux survivants, aux
blessés physiques et psychiques, aux primo-intervenants ainsi qu’aux aidants de
première ligne. La partie « mémorial » du site inscrira les noms de
toutes les victimes françaises du terrorisme, mortes sur le territoire national
et à l’étranger.
La première pierre pourrait être posée en mars 2022, pour une inauguration
en 2027.
ESSONNE
Sécurité : 10 renforts policiers dans le Val d’Yerres-Val de
Seine
Pour répondre à la multiplication des rixes
et des affrontements en Essonne, le Premier ministre Jean Castex avant promis,
en mai denier, un renforcement de l’action de l’État.
Dix policiers ont ainsi été présentés au
commissariat de Brunoy, le 1er septembre, selon Le Parisien ; c’est un policier de moins que ce le ministre de
l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé en mars. Ces renforts
patrouilleront, en journée, dans le Val d’Yerres-Val de Seine.
« C’est
une décision très importante pour la sécurité des habitants de la
circonscription. (…) Je me réjouis de ces renforts significatifs », réagissait
en mars dernier la députée (LREM) de la 9e circonscription de
l’Essonne, Marie Guévenoux, sur Twitter. « Ces
renforts policiers permettront de mieux lutter contre les rixes entre bandes
rivales, qui ont doublé en un an en Essonne, contre les trafics de stupéfiant,
les occupations d’halls d’immeubles et toutes les incivilités du quotidien. »,
poursuivait-elle.
À ce renfort des effectifs, le syndicat
Alliance 91? demande également des « conditions
de travail optimales » et du
« matériel et des locaux dignes de ce nom », rapportait ce même
journal au printemps.