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En bref en Île-de-France ! (75, 94, 95, 91)

En bref en Île-de-France ! (75, 94, 95, 91)
Publié le 04/07/2021 à 09:24

La 17e édition de la nuit des musées fait son retour en « physique »

 

Ce 3 juillet, tous au musée ! Après une 16e édition entièrement numérique, la 17e édition de la Nuit européenne des musées aura de nouveau lieu « en chair et en os ».

De nombreux musées s’apprêtent donc à ouvrir gratuitement leurs portes en France et en Europe, selon les consignes territoriales et la situation sanitaire de chaque pays, de la tombée de la nuit jusqu’à minuit.

Dans l’Hexagone, l’événement est organisé par le ministère de la Culture. Animations exceptionnelles, conférences, promenades nocturnes, concerts, spectacles et diverses animations, il y en aura pour tous les goûts ! Après de nombreux mois de fermeture, cette nouvelle édition s’annonce sous le signe du renouveau, avec notamment des centaines d’expositions inédites et certains lieux rénovés.

Au sein de la capitale, le site Que Faire à Paris recense de nombreuses idées d’activités et de visites. En voici un extrait :

·         Au Petit palais, initiez-vous aux techniques du croquis avec un plasticien, au cœur de la galerie des sculptures.

·         Au musée de la Vie romantique, rencontrez des élèves de l'École du Louvre qui vous présentent leurs coups de cœur dans l'exposition durant votre visite de l’exposition « Tempêtes et naufrages, de Vernet à Courbet ».

·         Au musée d’Art moderne, plongez dans les collections permanentes avec une performance musicale et visuelle sur l’artiste Henry Darger par Philippe Cohen Solal et Phormazero avec la participation de Denis Lavant, et une découverte des accrochages Henry Darger, « Jeux de guerre », et Pierre Gaudibert, « Vers le musée du futur ». 

·         A la Maison de Victor Hugo, découvrez trois présentations, de 19h30 à 20h30 : « Victor Hugo grand-père », « Victor Hugo dessinateur en voyage », et « dessiner contre la peine de mort ».

 

 

 

VAL-DE-MARNE

Zones infestées de chenilles urticantes

 

Le contact avec les chenilles processionnaires de chêne présente des risques pour la santé. En conséquence, certaines zones sont fermées dans les parcs départementaux : à la Plaine des Bordes et au domaine des Marmousets.

La chenille processionnaire de chêne ou de pin est urticante. Elle vit dans des nids accrochés aux arbres et se déplace en groupe. Elle possède des poils qui se détachent facilement lors d'un contact ou sous l'effet du vent. Ces chenilles provoquent des réactions allergiques et peuvent blesser mortellement les chiens qui tenteraient de les lécher. Il est demandé au public de ne pas s'en approcher, de ne pas les toucher ni leur nid et de tenir les animaux à l'écart.

Les symptômes visibles sont de fortes réactions allergiques au niveau des yeux, des rougeurs et démangeaisons sur la peau, et des difficultés respiratoires. Pour éviter ce type de désagrément, il est conseillé de ne pas se promener sous les arbres porteurs de nids, ne pas se frotter les yeux pendants ou au retour d'une balade, et de porter des vêtements longs. En cas de doute, mieux vaut se doucher et se changer. Si une réaction allergique apparait au niveau des yeux, de la peau ou des voies respiratoires, il faut consulter un médecin.

Les différentes espèces de chenilles qui peuplent les arbres rendraient la mise en place de traitements coûteux. De plus, le département n'utilise pas de produits phyto-sanitaires pour l'entretien de ses espaces verts. En revanche, des pistes d’éco-piégeage sont toujours à l’étude. C’est pourquoi, par sécurité face à l’invasion de chenilles processionnaires de chêne, le département a fermé au public une portion du domaine des Marmousets, ainsi qu'une partie du parc de la Plaine des Bordes jusqu’à ce que les insectes se transforment en papillons, généralement à la mi-août.

 

 


VAL-D’OISE

Équipements sportifs

 

Le nouveau Service Départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports (SDJES) est issu des travaux de transformation de l’organisation territoriale de l’État, (OTE). Depuis le 1er janvier 2021, il a rejoint la Direction des services départementaux des services de l’Éducation nationale.

L’Agence nationale du sport soutient et garantit une pratique de sport pour tous les publics, à tous les âges et sur tous les territoires. Elle privilégie les actions visant à corriger les inégalités sociales et territoriales en matière d’accès aux pratiques et aux équipements sportifs.

Dans le cadre de la part « équipements sportifs » - Les subventions dédiées sont principalement dédiées aux collectivités locales propriétaires de leurs installations ou aux associations titulaires d’un droit immobilier (bail emphytéotique).

Dans le cadre de la part « territoriale » - Les crédits liés à l’emploi et l’apprentissage, les crédits liés aux PST (projets sportifs territoriaux) sont essentiellement réservés aux associations sportives agréées, à l’exception des dispositifs du plan de prévention des noyades (aisance aquatique et j’apprends à nager) ouverts également aux collectivités locales.

Toutes les informations sont à retrouver sur le site de la Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Val-d'Oise (DSDEN95) : http://www.ac-versailles.fr/

Un appel à projet de l’ANS intitulé « CIV – Plan de rattrapage en faveur des équipements sportifs » situés dans les QPV ou à proximité immédiate (rénovation et/ou construction) a été lancé suite aux engagements pris lors du comité interministériel à la ville qui s’est déroulé le 29 janvier 2021.

 Deux dispositifs d’aide ont été créés :

- Une enveloppe de 10M€ sur des crédits nationaux réservée uniquement à 4 territoires démonstrateurs. Seule la commune de Sarcelles a été identifiée sur le Val-d’Oise.

La date limite de dépôt des demandes à la DSDEN du 95 a été fixée le 15 septembre 2021.

- Une enveloppe de 20M€, pour l’ensemble des régions françaises, sur des crédits régionaux, dédiée exclusivement aux équipements sportifs dans les QPV ou à proximité. Les territoires disposant de QPV sont éligibles.

La date limite de dépôt des demandes à la DSDEN a été fixée le 28 juin 2021.

 

 

 

 

ESSONNE

 Hugues Sublet nouveau patron des gendarmes du département


Âgé de 44 ans, le colonel Hugues Sublet est le nouveau commandant de groupement de gendarmerie de l’Essonne. Le 1er aout prochain, il succèdera à la colonelle Karine Lejeune, à la tête du groupement depuis 2018 qui prendra le chemin du Centre des Hautes Études Militaires.

Le 28 juin, le domaine départemental de Montauger à Lisses a accueilli la cérémonie de passation de commandement officialisant l’arrivée du colonel Hugues Sublet. Un évènement présidé par le général de corps d’armée Eric-Pierre Molowa, commandant la région de gendarmerie d’Île-de-France, et Eric Jalon, préfet de l’Essonne. « Vous reconnaîtrez désormais pour votre chef le colonel Hugues Sublet, ici présent, et lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires, l’observation des lois et le succès des armes de la France » a énoncé le général de corps d’armée, une sentence qui fait partie traditionnellement du rituel de passation.

 

Qui est le colonel Hugues Sublet ?

Auparavant, celui-ci était chargé du commandement de la 126e promotion de l’école des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) en Seine-et-Marne. Il a également été, entre autres, adjoint au conseiller police du patron de l’OTAN en Belgique pendant 4 ans et exercé en unité spécialisée en outremer. « C’est un honneur et un plaisir de prendre ce poste », a-t-il déclaré lors de la cérémonie. Ce dernier n’arrive d’ailleurs pas seul dans le département : trois de ses élèves de l’EOGN de Seine-et-Marne « rejoindront aussi avec fierté ce beau groupement de l’Essonne et prendront leurs fonctions à Étampes, Bondoufle et Évry », a-t-il précisé.

Presque 3 ans jour pour jour après son arrivée, la colonelle Karine Lejeune était elle assez émue en quittant ses fonctions : « Ce fut un honneur, mais aujourd’hui je sais qu’aucun retour professionnel n’est possible » a-t-elle déclaré, « Trois ans et une mission ! Résoudre des problèmes… le voyage a été long, mais les missions ont été menées à bien » a-t-elle commenté non sans humour (cf. LeRep91)

Hugues Sublet entend d’ailleurs s’inscrire dans la continuité de sa prédécesseure et a tenu à « saluer le travail exceptionnel » que celle-ci a accompli.

 

Quelles seront donc les priorités du colonel Hugues Sublet pour l’Essonne ?

Celui-ci veut mettre l’accent sur « la lutte contre les violences faites aux femmes, mais aussi celle contre les trafics de stupéfiants et les rixes entre adolescents ». « En lien avec le plan anti-rixe gouvernemental, l'idée est avant tout de prévenir, de travailler sur le renseignement pour anticiper une possible rixe et détecter les signaux faibles. Le cœur de la lutte contre les rixes, c'est l'anticipation. » a-t-il précisé (des propos repris par le magazine en ligne actu.fr).

Hugues Sublet veut aussi renforcer la réactivité des gendarmes et le contact avec les élus. Étranger au département, il souhaite dans un premier temps « prendre le temps de découvrir les personnels, découvrir le territoire et comprendre son écosystème ». Dans moins d’un mois, le colonel commandera aux 1 200 gendarmes d’active et de réserve qui assurent la sécurité des Essonniennes et Essonniens. La pression est forte. Hugues Sublet semble heureusement avoir les épaules solides pour mener à bien sa mission.

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