La 17e
édition de la nuit des musées fait son retour en « physique »
Ce 3 juillet, tous au musée ! Après une
16e édition entièrement numérique, la 17e édition de la Nuit européenne des
musées aura de nouveau lieu « en chair et en os ».
De nombreux
musées s’apprêtent donc à ouvrir gratuitement leurs portes en France et en
Europe, selon les consignes territoriales et la situation sanitaire de chaque
pays, de la tombée de la nuit jusqu’à minuit.
Dans l’Hexagone, l’événement est organisé par le ministère de la
Culture. Animations exceptionnelles, conférences, promenades nocturnes,
concerts, spectacles et diverses animations, il y en aura pour tous les
goûts ! Après de nombreux mois de fermeture, cette nouvelle édition
s’annonce sous le signe du renouveau, avec notamment des centaines
d’expositions inédites et certains lieux rénovés.
Au sein de
la capitale, le site Que Faire à Paris recense de nombreuses idées d’activités
et de visites. En voici un extrait :
·
Au Petit palais, initiez-vous aux techniques du croquis avec un
plasticien, au cœur de la galerie des sculptures.
·
Au musée de la Vie romantique, rencontrez des élèves de l'École du
Louvre qui vous présentent leurs coups de cœur dans l'exposition durant votre
visite de l’exposition « Tempêtes et naufrages, de Vernet à Courbet ».
·
Au musée d’Art moderne, plongez dans les collections permanentes
avec une performance musicale et visuelle sur l’artiste Henry Darger par
Philippe Cohen Solal et Phormazero avec la participation de Denis Lavant, et
une découverte des accrochages Henry Darger, « Jeux de guerre »,
et Pierre Gaudibert, « Vers le musée du futur ».
·
A la Maison de Victor Hugo, découvrez trois présentations, de
19h30 à 20h30 : « Victor Hugo grand-père », « Victor
Hugo dessinateur en voyage », et « dessiner contre la peine de
mort ».
VAL-DE-MARNE
Zones infestées de chenilles urticantes
Le contact
avec les chenilles processionnaires de chêne présente des risques pour la
santé. En conséquence, certaines zones sont fermées dans les parcs
départementaux : à la Plaine des Bordes et au domaine des Marmousets.
La chenille processionnaire de
chêne ou de pin est urticante. Elle vit dans des nids accrochés aux arbres
et se déplace en groupe. Elle possède des poils qui se détachent facilement
lors d'un contact ou sous l'effet du vent. Ces chenilles provoquent des
réactions allergiques et peuvent blesser mortellement les chiens qui
tenteraient de les lécher. Il est demandé au public de ne pas s'en
approcher, de ne pas les toucher ni leur nid et de tenir les animaux à
l'écart.
Les
symptômes visibles sont de fortes réactions allergiques au niveau des yeux, des
rougeurs et démangeaisons sur la peau, et des difficultés respiratoires.
Pour éviter ce type de désagrément, il est conseillé de ne pas se promener sous
les arbres porteurs de nids, ne pas se frotter les yeux pendants ou au retour
d'une balade, et de porter des vêtements longs. En cas de doute, mieux vaut se
doucher et se changer. Si une réaction allergique apparait au niveau des yeux,
de la peau ou des voies respiratoires, il faut consulter un médecin.
Les
différentes espèces de chenilles qui peuplent les arbres rendraient la mise en
place de traitements coûteux. De plus, le département n'utilise pas de produits
phyto-sanitaires pour l'entretien de ses espaces verts. En revanche,
des pistes d’éco-piégeage sont toujours à l’étude. C’est pourquoi, par
sécurité face à l’invasion de chenilles processionnaires de chêne, le
département a fermé au public une portion du domaine des Marmousets, ainsi qu'une partie du parc de la Plaine des Bordes jusqu’à
ce que les insectes se transforment en papillons, généralement à la mi-août.
VAL-D’OISE
Équipements sportifs
Le nouveau
Service Départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports (SDJES) est
issu des travaux de transformation de l’organisation territoriale de l’État,
(OTE). Depuis le 1er janvier 2021, il a rejoint la Direction des
services départementaux des services de l’Éducation nationale.
L’Agence
nationale du sport soutient et garantit une pratique de sport pour tous les publics,
à tous les âges et sur tous les territoires. Elle privilégie les actions visant
à corriger les inégalités sociales et territoriales en matière d’accès aux
pratiques et aux équipements sportifs.
Dans le
cadre de la part « équipements sportifs » - Les subventions dédiées sont
principalement dédiées aux collectivités locales propriétaires de leurs
installations ou aux associations titulaires d’un droit immobilier (bail
emphytéotique).
Dans le
cadre de la part « territoriale » - Les crédits liés à l’emploi et
l’apprentissage, les crédits liés aux PST (projets sportifs territoriaux) sont
essentiellement réservés aux associations sportives agréées, à l’exception des
dispositifs du plan de prévention des noyades (aisance aquatique et j’apprends
à nager) ouverts également aux collectivités locales.
Toutes les
informations sont à retrouver sur le site de la Direction des services
départementaux de l'Éducation nationale du Val-d'Oise (DSDEN95) : http://www.ac-versailles.fr/
Un appel à
projet de l’ANS intitulé « CIV – Plan de rattrapage en faveur des
équipements sportifs » situés dans les QPV ou à proximité immédiate
(rénovation et/ou construction) a été lancé suite aux engagements pris lors du
comité interministériel à la ville qui s’est déroulé le 29 janvier 2021.
Deux
dispositifs d’aide ont été créés :
- Une
enveloppe de 10M€ sur des crédits nationaux réservée uniquement à 4 territoires
démonstrateurs. Seule la commune de Sarcelles a été identifiée sur le
Val-d’Oise.
La date
limite de dépôt des demandes à la DSDEN du 95 a été fixée le 15 septembre 2021.
- Une
enveloppe de 20M€, pour l’ensemble des régions françaises, sur des crédits
régionaux, dédiée exclusivement aux équipements sportifs dans les QPV ou à
proximité. Les territoires disposant de QPV sont éligibles.
La date
limite de dépôt des demandes à la DSDEN a été fixée le 28 juin 2021.
ESSONNE
Hugues
Sublet nouveau patron des gendarmes du département
Âgé
de 44 ans, le colonel Hugues Sublet est le nouveau commandant de groupement de
gendarmerie de l’Essonne. Le 1er aout prochain, il succèdera à la
colonelle Karine Lejeune, à la tête du groupement depuis 2018 qui prendra
le chemin du Centre des Hautes Études Militaires.
Le
28 juin, le domaine départemental de Montauger à Lisses a accueilli la
cérémonie de passation de commandement officialisant l’arrivée du colonel
Hugues Sublet. Un évènement présidé par le général de corps d’armée Eric-Pierre
Molowa, commandant la région de gendarmerie d’Île-de-France, et Eric Jalon,
préfet de l’Essonne. « Vous reconnaîtrez désormais pour votre chef le
colonel Hugues Sublet, ici présent, et lui obéirez en tout ce qu’il vous
commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires,
l’observation des lois et le succès des armes de la France » a énoncé
le général de corps d’armée, une sentence qui fait partie traditionnellement du
rituel de passation.
Qui est le colonel Hugues
Sublet ?
Auparavant,
celui-ci était chargé du commandement de la 126e promotion de
l’école des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) en Seine-et-Marne. Il
a également été, entre autres, adjoint au conseiller police du patron de l’OTAN
en Belgique pendant 4 ans et exercé en unité spécialisée en outremer. « C’est
un honneur et un plaisir de prendre ce poste », a-t-il déclaré lors de
la cérémonie. Ce dernier n’arrive d’ailleurs pas seul dans le département :
trois de ses élèves de l’EOGN de Seine-et-Marne « rejoindront aussi
avec fierté ce beau groupement de l’Essonne et prendront leurs fonctions à
Étampes, Bondoufle et Évry », a-t-il précisé.
Presque
3 ans jour pour jour après son arrivée, la colonelle Karine Lejeune était elle
assez émue en quittant ses fonctions : « Ce fut un honneur, mais
aujourd’hui je sais qu’aucun retour professionnel n’est possible »
a-t-elle déclaré, « Trois ans et une mission ! Résoudre des
problèmes… le voyage a été long, mais les missions ont été menées à bien »
a-t-elle commenté non sans humour (cf. LeRep91)
Hugues
Sublet entend d’ailleurs s’inscrire dans la continuité de sa prédécesseure et a
tenu à « saluer le travail exceptionnel » que celle-ci a
accompli.
Quelles seront donc les
priorités du colonel Hugues Sublet pour l’Essonne ?
Celui-ci
veut mettre l’accent sur « la lutte contre les violences faites aux femmes,
mais aussi celle contre les trafics de stupéfiants et les rixes entre
adolescents ». « En lien avec le plan anti-rixe gouvernemental,
l'idée est avant tout de prévenir, de travailler sur le renseignement pour
anticiper une possible rixe et détecter les signaux faibles. Le cœur de la
lutte contre les rixes, c'est l'anticipation. » a-t-il précisé (des
propos repris par le magazine en ligne actu.fr).
Hugues
Sublet veut aussi renforcer la réactivité des gendarmes et le contact avec les
élus. Étranger au département, il souhaite dans un premier temps « prendre
le temps de découvrir les personnels, découvrir le territoire et comprendre son
écosystème ». Dans moins d’un mois, le colonel commandera aux 1 200
gendarmes d’active et de réserve qui assurent la sécurité des Essonniennes et
Essonniens. La pression est forte. Hugues Sublet semble heureusement avoir les
épaules solides pour mener à bien sa mission.