YVELINES
Verneuil-sur-Seine
appelle ses citoyens à imaginer des projets pour la ville
Lors de l’élaboration de son budget 2021, la ville de
Verneuil-sur-Seine a provisionné une somme de 50 000 euros pour constituer un
budget participatif. Les citoyens sont invités à donner leurs idées de
projets qui doivent être déposées au plus tard, dans les lieux prévus à cet
effet, avant le 27 août 2021.
Un budget participatif signifie que la somme prévue sera
utilisée pour financer la réalisation d’un ou plusieurs projets pour la
commune, chaque Vernolien peut déjà faire une suggestion dans le domaine de son
choix. « Il y a déjà des exemples de budgets participatifs dans d'autres
communes, souvent des grandes villes, explique Maria Da Silva Parauta, conseillère municipale en charge de cette
initiative. C'est un bon moyen d'associer davantage les habitants à des
décisions, et comme nous sommes dans cette démarche, nous avons décidé de
lancer cette procédure. » La seule condition, outre de pouvoir être accompli
dans la limite des 50 000 € prévus dans le budget, c’est que ce projet soit
réalisable avant mars 2022 et doit être d’intérêt général, à l’échelle de la
commune ou, du moins, d’un quartier. Des urnes sont installées en mairie
et dans d’autres sites municipaux, comme la résidence Delapierre,
l’espace jeunes, la médiathèque, l’école de musique, l’espace Béjart et au
Centre Communal d’Action Sociale CCAS), pour recueillir vos idées qui sont à rédiger sur des
formulaires disponibles à côté des urnes ou sur le site internet de la ville.
Dans la foulée, les élus et les services de la
ville évalueront les dossiers reçus, en fonction de leur faisabilité et du
respect des conditions fixées. Les propositions présélectionnées seront
ensuite soumises au vote de la population, début septembre, pour déterminer
l’idée ou les idées qui seront retenues.
C’est une première à Verneuil. Bien
qu’il y ait déjà eu une consultation citoyenne sur le projet de déviation de
la RD 154, organisée à l’automne 2020,
puis un appel lancé aux habitants, en
janvier, pour proposer un nom à l’équipement culturel du 5/7 Grande
rue.
HAUTS-DE-SEINE
Vacan'sports, le programme sportif dédié aux jeunes Alto-séquanais
Du 7 au
vendredi 30 juillet 2021, le dispositif Vacan'sports revient dans les
Hauts-de-Seine. Il propose aux jeunes Alto-séquanais, âgés de 6 à 17 ans,
valides ou en situation de handicap, inscrits dans des structures associatives,
éducatives et municipales du département, de bénéficier gratuitement pendant
les vacances d'été (sauf week-ends et jour férié) d'un dispositif sportif. Paddle, équitation, course d'orientation, VTT,
tir à l'arc, plongée, roller, chanbara, échasses urbaines…. 27 disciplines sont
à découvrir, pour 7 548 places disponibles sur réservation (dont certains créneaux
réservés aux enfants confiés à l'Aide Sociale à l'Enfance), représentant au
total 27 000 heures de pratiques sportives cumulées.
Plus d'informations sur le site www.hauts-de-seine.fr.
SEINE-SAINT-DENIS
Détention : la nouvelle structure d’accompagnement vers la sortie de Noisy-le-Grand
ouvrira en 2023
Les premières images de la
structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) de Noisy-le-Grand ont
été dévoilées. Le centre devrait ouvrir en 2023, les travaux commenceront
à l’automne. Le centre pénitentiaire sera construit boulevard Ru de Nesle, qui se trouve à la limite de la ville et de
Champs-sur-Marne. De plus, la SAS est intégré dans le projet de zone
d'aménagement concertée (ZAC) du pôle Gare de Noisy-Champ dont la livraison est prévue pour 2025.
Cette structure vise à favoriser
l’autonomisation et la responsabilisation des personnes détenues, leur prise en
charge étant axée sur une préparation effective et efficiente de la
sortie. Les personnes détenues et condamnées peuvent être affectées en SAS
lorsque leur peine ou leur reliquat de peine est inférieur ou égal à un an.
Le bâtiment de 3 105 m2 de surface
utile accueillera 120 détenues, dont 90 en SAS et 30 en semi-liberté avec un
effectif de 60 personnels d’encadrement et de surveillant. La structure
est rattachée à la maison d’arrêt de Villepinte et n’est pas considérée comme
un bâtiment carcéral. De ce fait, il ne possédera donc pas de mirador ni
de filet anti-hélicoptère et une clôture remplacera le traditionnel mur
d’enceinte : « Ces structures visent à favoriser l’autonomisation et la
responsabilisation des personnes détenues. Les choix architecturaux
rendent compte de ces objectifs et rompent avec les codes pénitentiaires
traditionnels s’insérant de manière harmonieuse dans le tissu urbain »
explique, l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ). Les détenues pourront prendre leur repas dans
leur chambre, mais aussi dans une salle commune prévue à cet effet. En
plus, le centre pénitentiaire sera équipé d’un terrain de sport et de trois cours
de promenade. Les détenues de la SAS auront accès à un parloir. « En
détention également, une attention particulière est portée au traitement des
espaces : les présences d’un verger accessible aux détenus et de lieux
collectifs y contribuent, tout en veillant dans la conception même du bâti à
limiter les nuisances pour les riverains » poursuit l’APIJ.
Le bâtiment de 19 millions d’euros
a été réalisé par le cabinet d’architecte parisien, Champenois architecte, qui
a aussi conçu la SAS d’Orléans.