Jusqu’au 10 mai, il est
possible de rapporter dans certains barreaux partenaires de l’événement, des
livres ou contenus multimédias qui viendront enrichir les bibliothèques des
prisons de France.
La collecte solidaire de
livres initiée par le Conseil national des barreaux à destination des personnes
détenues touche bientôt à sa fin.
Depuis quelques jours, dans
le cadre d’un partenariat avec le CNB, plusieurs barreaux de France ont
organisé une collecte en ce sens, appelant les avocats et toute personne à
venir déposer des ouvrages à l’Ordre ou au sein de la Maison des Avocats, selon
les barreaux partenaires.
Comme le précise le
département des politiques sociales et des partenariats de la Direction de
l’administration pénitentiaire, sont principalement recherchés des essais
(biographies, histoire, sociologie), des livres pratiques (jardinage, couture,
cuisine), des livres en langue étrangère, des livres de fiction et d’art, des dictionnaires,
des manuels scolaires, de droit etc., des livres de méthodes d’apprentissage et
des livres en « gros caractères ». Il est également possible
de déposer du contenu multimédia comme des DVD, CD et documentaires pour
enrichir les bibliothèques pénitentiaires.
Dépendamment du barreau, la
collecte s’achèvera plus ou moins tard. À Nîmes par exemple, la collecte
prendra fin dès le 20 avril. Les personnes peuvent donc encore apporter des
ouvrages à la Maison des Avocats de la ville.
À Meaux, la collecte prendra
fin le 24 avril, soit le lendemain de la journée internationale du livre, à
l’instar des barreaux de Chartres et de Poitiers. La collecte est
respectivement organisée à l’Ordre pour les deux premiers barreaux, et à la
Maison de l’Avocat, est-il précisé dans leur post LinkedIn.
Le barreau des
Hauts-de-Seine, qui avait initialement prévu de clôturer la collecte le 22
avril, la prolonge finalement jusqu’au 10 mai.
En récoltant tous ces
ouvrages, le barreau altoséquanais voit de son côté un moyen « de
rendre l’enfermement plus digne », à l’heure où les conditions de détention sont une nouvelle
fois pointées du doigt. Il est encore temps de contribuer !
Allison
Vaslin