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HAUTS-DE-SEINE
Semaine de l’eau : à La Défense, le photographe Sebastião Salgado sensibilise aux enjeux environnementaux
Lancée
le 22 mars dernier dans le cadre de la Semaine de l’eau en partenariat avec
l’Unesco, l’installation artistique « Aqua mater » a pris
place sur le parvis de La Défense. Ce pavillon monumental de 1 000 m2
réalisé en bambou et réalisé par l’architecte colombien Simón Vélez,
accueillera, du 1er avril au 22 septembre, une collection inédite de
photographies de l’artiste franco-brésilien Sebastião Salgado portant sur la
thématique de l’eau intitulée « Salgado, l’exp-eau ».
Ici,
le lieu et les photographies se répondent. À l’extérieur, l’écrin naturel
inspiré des malocas amérindiennes (qui a demandé deux mois de montage) se veut
être une « véritable ode à la
fragilité de l’eau », et tend à rappeler « combien l’équilibre de la nature reste subtil ». Le
bambou Guadua utilisé dans cette réalisation est plus résistant que l’acier,
peut générer plus de biomasse que toute autre culture, et possède une capacité
unique à absorber le CO2 de l’atmosphère et à produire de l’oxygène,
précisent les organisateurs. À l’intérieur, les œuvres de Sebastião Salgado. 42
photographies consacrées à l’eau, « Bien
Commun le plus important de l’Humanité et pourtant l’un des plus menacés ».
Pour l’ambiance : lumière tamisée, accompagnement musical et sonore par le
compositeur François-Bernard Mâche et brume tropicale, participent à plonger
les visiteurs dans une atmosphère de sérénité. Une ambiance qui détonne avec
l’activité environnante. Pourtant, proposer cette « expérience sensorielle & spirituelle » au cœur du
plus grand quartier d’affaires d’Europe n’est pas anodin : ce contraste
saisissant invite les visiteurs à s’interroger sur leur rapport « à la Terre et à la Vie ».
Informations :
Aqua mater - Parvis de Paris la Défense
- Courbevoie
Du
1er avril au 22 septembre 2022 - Du mardi au dimanche : de 10h à 19h
VAL-DE-MARNE
L’École vétérinaire de Maisons-Alfort confirme la capacité des chiens à détecter le Covid-19
L’équipe du professeur Dominique
Grandjean, enseignant-chercheur à l’EnvA (école
nationale vétérinaire de Maisons-Alfort), signe une étude qui démontre une
nouvelle fois la capacité des chiens entraînés à détecter le Covid-19. Ce
travail sur l’identification des patients infectés par le SARS-CoV-2 grâce à
l’odorat canin sur des échantillons de sueur axillaire répond aux espoirs
attendus sur cette technique. Actuellement, il existe un besoin croissant de
méthodes de dépistage de masse rapides, fiables, non invasives et peu
coûteuses, alors que la pandémie mondiale de Covid-19 se poursuit. Les chiens
de détection pourraient apporter une solution valable pour identifier les
personnes infectées par le SRAS-CoV-2.
Des études antérieures ont montré
que les chiens peuvent détecter le virus sur des échantillons de sueur. Cette
étude-ci vise à établir la sensibilité (taux de vrais positifs) des chiens, qui
mesure la proportion de personnes atteintes du Covid-19, et la spécificité
(taux de vrais négatifs), qui mesure la proportion de personnes non atteintes
du Covid-19. Sept chiens de recherche et de sauvetage ont été testés en
utilisant un total de 218 échantillons de sueur axillaire (62 positifs et
156 négatifs) dans des cônes d’olfaction suivant un protocole randomisé et en
double aveugle.
La sensibilité était comprise entre
87 et 94 %, et la spécificité entre 78 et 92 %, avec quatre chiens dépassant
les 90 %. Ces résultats ont été utilisés pour calculer la valeur prédictive
positive et la valeur prédictive négative de chaque chien pour différentes
probabilités d’infection (probabilité qu’un individu soit positif au
SRAS-CoV-2), allant de 10 à 50 %. Ces résultats ont été comparés à un outil de
diagnostic de référence dont la spécificité et la sensibilité sont de 95 %.
Cette étude confirme les résultats
précédents, suggérant que les chiens pourraient jouer un rôle important dans
les situations de test de masse. Les défis futurs incluent des méthodes de
formation optimales et la standardisation pour un grand nombre de chiens de
détection et une infrastructure soutenant leur déploiement.
PARIS
D'importants vestiges archéologiques découverts sous Notre-Dame de Paris
Ce
sont de précieuses reliques qui ont été exhumées. En amont du montage de l’échafaudage
nécessaire aux travaux de reconstruction de la flèche, une fouille
d’archéologie préventive avait été lancée début février au niveau de la croisée
du transept de la cathédrale, diligentée par l’établissement public chargé de
la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le
14 mars, le ministère de la Culture a annoncé dans un communiqué que le sol
sous l’édifice venait de révéler des vestiges « d’une qualité
scientifique remarquable ».
Notre-Dame de Paris
Les recherches ont ainsi mis au jour de nombreuses sépultures, parmi lesquelles un sarcophage en plomb intégralement conservé, daté « au plus tard du XIVe siècle », et abritant selon toute vraisemblance un haut dignitaire. L’opération a également mis en évidence, « immédiatement sous le niveau de dallage actuel de la cathédrale », l’existence d’une fosse dans laquelle ont été enfouis des éléments sculptés identifiés comme appartenant à l’ancien jubé de Notre-Dame, construit vers 1230 et détruit au début du XVIIIe siècle. Des découvertes qui permettront « d’enrichir la compréhension de l’histoire de Notre-Dame de Paris », selon le ministère de la Culture.
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