Article précédent

Une décision prise de concert
par le CNB et le CSN qui ont à ce titre modifié et signé, le 25 juillet
dernier, l’avenant à leur charte commune sur le divorce par consentement mutuel ;
l’outil étant le seul à respecter « les exigences posées par le Code
civil ».
Lancé en juin 2022, l’outil
e-DCM permettant la dématérialisation des actes de divorce par consentement
mutuel est désormais un incontournable pour les professions d’avocat et de notaire.
La modification, le 25
juillet dernier, d’un avenant du 15 juin 2022 annexé à la Charte commune entre
le Conseil national des barreaux (CNB) et le Conseil supérieur du notariat
(CSN) – signée le 23 décembre 2020 –, relatif à la convention de divorce
électronique et prévoyant les modalités d’application de l’outil e-DCM, vient rendre
ce dernier obligatoire pour toute convention de divorce signée électroniquement.
Une décision motivée par le gain de temps, mais surtout par la conformité de
cet outil à la loi.
En effet, un communiqué commun
du CNB et du CSN précise à ce titre que « seule la plateforme e-DCM
proposée par le CNB offre un outil permettant [cette] dématérialisation des
actes dans le respect des exigences posées par le Code civil et le Code de
procédure civile ». De plus, la plateforme respecte « les
contraintes techniques permettant l’intégration de la convention de divorce
électronique dans un acte authentique électronique », ce que d’autres
outils « ne permettent pas », indique l’avenant modifié, qui
précise également qu’« il conv[enait] donc de modifier l’avenant afin
d’imposer l’usage du l’outil ».
Deux parties de l’avenant
concernées par les modifications
Le titre 1 « Rappels
indispensables – a) Caractéristiques de la plateforme e-Actes » de
l’avenant a ainsi été étoffé du paragraphe suivant : « Toute
convention de divorce signée électroniquement doit être établie au moyen de
l’outil e-DCM intégré à la plateforme e-Actes », plateforme à
disposition des avocats.
Le titre 5 « Dépôt de
la convention » se voit également modifié par le remplacement d’une
partie de son texte. Le paragraphe « Par dérogation à ce qui précède et
à défaut de comptabilité de son logiciel de dépôt au rang des minutes avec le
format de fichier reçu, le notaire procède à la vérification du respect des
exigences prévues en article 229-3 du Code civil et rematérialise l’acte ou
l’enregistre sous un format compatible aux fis de dépôt » devient « En
cas de défaut de comptabilité du format du fichier reçu avec son logiciel de
dépôt au rang des minutes, le notaire devra s’opposer au dépôt de la convention
au motif que l’original de la convention ne pourra être déposé. »
« Les autres
dispositions de l’avenant à la charte commune signée entre le Conseil supérieur
du notariat et le Conseil national des barreaux sur le divorce par consentement
mutuel (…) demeurent inchangées », clôt l’avenant.
Pour rappel, le paiement du
e-DCM est effectué par l’avocat à hauteur de 30 euros TTC pour chaque acte,
qu’il pourra par la suite refacturer à son client. Le compte prépayé, nouvelle
fonctionnalité ajoutée sur la plateforme, vient faciliter le paiement et permet
ainsi à l’avocat « d’alimenter un compte via sa carte bancaire »
« sans avoir à renseigner ses coordonnées bancaires à chaque
paiement », informe le site du CNB.
Allison
Vaslin
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
Infos locales, analyses et enquêtes : restez informé(e) sans limite.
Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.
0 Commentaire
Laisser un commentaire
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *