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Condamné en 2024 à dix-huit ans de réclusion criminelle pour des faits de viols ou agressions sexuelles sur une quinzaine de femmes rencontrées en ligne, Salim Berrada avait interjeté appel. Le procès a débuté le 16 septembre, pour un jugement attendu pour début octobre.
Un an et demi après sa condamnation à dix-huit ans de réclusion en première instance, Salim Berrada, surnommé par les médias le « violeur de Tinder », se retrouve une nouvelle fois sur le banc des accusés. Le prévenu, ex-photographe, proposait des séances photo aux plaignantes, attirées dans son studio via des conversations sur les réseau sociaux.
Accusé d’avoir violé ou agressé sexuellement une quinzaine de femmes rencontrées en ligne par le biais de ce « mode opératoire éprouvé », soulignait en mars 2024 le président de la cour criminelle de Paris, Salim Berrada n’avait cessé de clamer son innocence, décrivant des relations consenties ou qui n’avaient pas eu lieu, et interjeté appel. Le procès en appel s’est donc rouvert le 16 septembre, devant la cour d’assises du Val-de-Marne à Créteil.
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Pour mémoire, l’homme âgé aujourd’hui de 40 ans avait été jugé au bout de deux semaines de procès, pendant lesquelles la question du consentement avait été au cœur des débats, rappelle La Nouvelle République.
Le quotidien précise également que l’accusé avait été mis en examen pour des faits similaires commis « alors qu’il venait d’être remis en liberté dans ce dossier, en 2019, après deux ans et demi de détention provisoire ».
Avec son appel, Salim Berrada a donc réouvert une page de l’affaire, une épreuve pour les dix-sept femmes concernées qui se sont à nouveau constituées parties civiles, relate le quotidien. « Ces femmes sont fatiguées de la longueur excessive de la procédure », selon l’avocate de trois d’entre elles.
D’autant que les faits jugés s’étendent sur une période qui va de 2014 à 2016.
Le jugement devrait être rendu le 2 ou le 3 octobre. Salim Berrada pourrait écoper de la peine maximale, soit vingt ans de réclusion criminelle.
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