Le 24 mars, l’INSEE a publié un focus sur l’élection présidentielle. Au 9 mars 2022, 48,8 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales françaises hors Nouvelle-Calédonie. Ce chiffre prend en compte les personnes inscrites sur une liste communale principale, les expatriés inscrits sur une liste consulaire et les ressortissants d’un autre État membre de l’Union européenne inscrits sur les listes complémentaires. En ajoutant les électeurs de Nouvelle-Calédonie mais en retirant les ressortissants d’autres États membres de l’Union européenne qui ne peuvent pas voter pour le scrutin présidentiel, le corps électoral pour l’élection présidentielle compte 48,7 millions d’électeurs. En 2017, 47,6 millions de Français pouvaient voter.

Le taux d’inscrits en hausse sur un an

Sur le territoire français, 95 % des Français en âge d’aller voter sont inscrits, soit un point de plus que pour le précédent scrutin. Le nombre d’inscrits progresse en effet de 856 000 personnes entre mai 2021, pour les dernières élections régionales et départementales, et mars 2022. Sur cette période, près de 4 millions de Français ont fait une démarche volontaire d’inscription sur une liste électorale, le plus souvent à la suite d’un déménagement. Pour 3,1 millions d’entre eux, elle fait suite à un déménagement ayant entraîné une radiation des listes dans la commune de départ. Les 635 000 inscriptions automatiques de jeunes ayant atteint l’âge de 18 ans ont également été plus nombreuses que les décès (435 000). Le taux d’inscription est plus faible sur les tranches d’âge des plus de 30 ans, atteignant son plus bas entre 40 et 49 ans (91 %). L’inscription d’office dès 18 ans ayant été mise en place à la fin des années 90, certains Français de cette tranche d’âge n’ont peut-être jamais été inscrits.

Dans sa publication, l’INSEE indique également que parmi les ressortissants de pays membres de l’Union européenne – pouvant voter aux européennes et aux municipales mais pas à la présidentielle ceux de nationalité portugaise sont les plus nombreux, suivis par les ressortissants italiens et belges.