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D’après le Service
statistique ministériel de la sécurité intérieure, ces actes enregistrent une
hausse de 15 % la semaine du 22 au 28 juillet par rapport à la semaine précédente,
du fait notamment de la présence accrue de forces de l’ordre.
Depuis le 25 juillet et
jusqu’au 19 septembre, dans le cadre de la tenue des Jeux de Paris 2024, le
Service statistique ministériel de la sécurité intérieur (SSMSI) fait paraitre
de manière hebdomadaire un tableau de suivi statistique de la délinquance enregistrée
par la police et gendarmerie hors et dans les zones d’épreuves, aussi bien en
Île-de-France, où se concentrent la majorité des épreuves, qu’en province.
Pour la semaine du 22 au 28
juillet, qui coïncide avec les premières épreuves des JO (football et rugby dès
le mercredi 24 ; badminton, aviron, équitation, judo dès le samedi 27) ainsi
que la cérémonie d’ouverture, le bilan est sans appel s’agissant des outrages
ou violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique en Île-de-France,
qui augmentent significativement, et ce pour la deuxième semaine consécutive,
selon le SSMSI.
En effet, après une hausse de
20 % de ce type de délit pour la semaine du 15 au 21 juillet, la semaine
suivante connait une nouvelle hausse de 15 % selon les premières données
provisoires. Une augmentation qui s’explique par un renfort des forces de
sécurité intérieure concentré sur les zones d’épreuves, « susceptibles
de conduire à augmenter le nombre d’infractions révélées par l’activité des
services », explique le SSMSI. Au niveau national, ces délits reculent
à l’inverse de 6 %.
Les vols sans violence dans
les zones d’épreuves franciliennes envers des personnes sont également en
hausse de 7 % pour la semaine du 22 au 28 juillet, alors même que le taux
reculait de 2 % la semaine qui la précédait. Les vols violents, pour leur
part, régressent de 24 %.
Les usages de stupéfiants explosent
en zone JOP Province
En JOP Province, un
indicateur se démarque : le nombre de mis en cause pour usage de stupéfiants.
Déjà élevé les semaines précédentes, le nombre de cas croît significativement,
avec un pic à 145 mis en cause la semaine du 22 juillet, soit une augmentation
de 42 % par rapport à la semaine qui précède, pointe le SSMSI.
Dans les zones JOP
franciliennes et les hors JOP, les mis en cause sont moins nombreux cette
semaine-là, avec respectivement 86 et 100 cas.
À lire aussi : CHRONIQUE. A Marseille, le trafic de stupéfiants recrute de
plus en plus en dehors de la ville
Par ailleurs, d’après les
graphiques du SSMSI, les destructions et dégradations volontaires en
Île-de-France, qui étaient plus élevées que partout ailleurs en France début
juillet, avec plus de 115 cas enregistrés à cette période, chutent sur la
semaine du 22-28 juillet (90 cas), atteignant -9 % par rapport à la semaine de
référence en France, ce qui coïncide avec le renfort des forces de sécurité.
Après une légère baisse la semaine
du 15-21 juillet dans les zones JOP Province, ces destructions/dégradations
stagnent à 95 cas la semaine suivante. Elles enregistrent en revanche une toute
petite hausse hors zone JOP pour épouser quasiment la courbe de la semaine de
référence en France.
Les vols de véhicules quant à
eux persistent et augmentent progressivement dans les zones hors JOP et JOP
Province sur la semaine du 22-28 juillet, avec 115 et 105 vols contre 105 et 95
vols la semaine qui précède. En Île-de-France, le nombre diminue légèrement,
avec cinq vols de moins pour la semaine du 22-28 juillet.
Allison
Vaslin
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