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Le conseil départemental de l’Essonne avait décidé de suspendre la subvention à la commune dans le cadre du contrat « Terre d’Avenirs », en raison de ses finances catastrophiques. Il s’est finalement ravisé.
« Nous
nous réjouissons d’avoir été entendus ». Jeudi 26 septembre, le maire
de Corbeil-Essonnes Bruno Piriou a exprimé sa satisfaction dans un communiqué partagé
par la ville.
En
cause : le rétropédalage du conseil départemental de l’Essonne concernant
sa décision de suspendre la subvention à la commune dans le cadre du contrat « Terre
d’Avenirs ». Ce dispositif d’aide au financement d’équipements, adopté en
février 2022 pour trois ans, est doté d’une enveloppe de 106 millions d’euros
répartie sur les 194 communes du département, proportionnellement à leur
population.
Lundi
16 septembre, en raison de ses finances catastrophiques, le conseil
départemental de l’Essonne avait décidé de reporter l’attribution de certaines
aides financières aux communes d’Arpajon, de Corbeil-Essonnes, de Lisses, de
Mondeville et de Saintry-sur-Seine, comme le détaille Actu Essonne. Au
total, plus de six millions d’aides ajournées, dont près de quatre millions
d’euros pour Corbeil-Essonnes.
« C’était
quelque chose d’acquis »
Oui
mais voilà, dans le cadre du contrat Terre d’Avenirs, la ville avait préparé
deux dossiers : l’un sur le financement d’un nouveau centre technique municipal
« indispensable pour la qualité de travail des agents », à
hauteur de 2,4 millions d’euros, et l’autre sur le financement de travaux dans
le centre-ville, comprenant la rénovation de berges, la réfection totale de la place
du marché, et de la halle du marché, pour 1,5 million.
« C’était
quelque chose d’acquis, qu’on avait légitimement mis dans le budget des
travaux, dont certains ont commencé », soulignait l’édile sur BFM,
peu de temps après le coup de massue. « Plutôt que de sacrifier les communes,
j’en appelle à la raison ».
Dans
un courrier adressé au conseil départemental, la ville de Corbeil-Essonnes
avait donc sollicité une dérogation dans le cadre de son projet de contrat
Terre d’Avenirs, afin d’engager l’aménagement des services techniques
municipaux, boulevard Kennedy, et la réhabilitation de la halle du
Comte-Haymon.
L’urgence
à réaliser les travaux
« Au
regard de l’urgence à réaliser ces travaux, pour des raisons de sécurité,
d’hygiène et de santé des agents des services techniques municipaux, et du
caractère impérieux pour respecter les calendriers de travaux et les
échéanciers prévisionnels (…), cette autorisation vous permettant de commencer
les travaux vous est accordée » a finalement indiqué le premier
vice-président du conseil départemental Michel Bournat dans sa réponse du 24
septembre.
« Nous
remercions tous les élus et citoyens qui nous ont soutenu dans nos démarches,
au service du développement de la commune et de l’intérêt général », réagit
de son côté l’édile. « Nous travaillons avec l’ensemble des acteurs
pour tenir l’objectif d’une fin de travaux en octobre 2025. Nous allons
communiquer sur les fouilles archéologiques qui vont bientôt démarrer. Une
bonne surprise n’est pas à exclure pour les délais. Nous allons organiser
prochainement une visite publique du chantier pour répondre à l’ensemble des
questions », précise-t-il par ailleurs sur Facebook.
Bérengère Margaritelli
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