Le jury d’assises au cœur de la prochaine édition de la Nuit du Droit à l’Université d’Evry


samedi 14 septembre 20242 min
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Les participants pourront assister le 3 octobre à la projection du film « La fille au bracelet », avant un débat en compagnie de l’avocat pénaliste Pascal Pierre Garbarini, qui y interprète le rôle d’un président d’assises.

 « Mettez-vous dans la peau d’un juré d’assises ! ». La Nuit du Droit s’annonce pour le moins prometteuse en Essonne !

Etudiants, juristes, cinéphiles et curieux ont rendez-vous le jeudi 3 octobre à 17h30 à l’Université d’Évry pour un ciné-débat interactif à l’occasion de cette grande manifestation du droit annuelle. Dans le département, celle-ci est organisée conjointement par le Conseil Départemental de l’Accès au Droit (CDAD) de l’Essonne et le tribunal judiciaire d’Évry, en partenariat avec l’Université d’Évry Paris-Saclay.

Au programme, la projection du film « La fille au bracelet », sorti en 2020 et réalisé par Stéphane Demoustier. Ce thriller judiciaire, inspiré d’un vrai fait divers, suit une jeune femme accusée d'avoir assassiné sa meilleure amie, notamment à travers son procès aux assises, après deux ans d’instruction que la protagoniste a passés en prison puis sous surveillance électronique.

Coupable ou innocente ?

La séance sera suivie d'un débat avec le public, en présence du président du tribunal judiciaire d’Évry Francis Bobille et de l’avocat pénaliste Pascal Pierre Garbarini, surtout connu pour avoir défendu des figures emblématiques du nationalisme corse, notamment François Santoni, Jean-Michel Rossi, et Yvan Colonna. Passionné de 7e art, l’avocat a « fait une incursion dans le cinéma » - tout en passant « de l’autre côté » -, puisque c’est lui qui interprète le rôle du président d’assises, précise la CDAD 91.

Coupable ou innocente ? Qu’auraient décidé les spectateurs à la place des jurés ?  Telle est la question qui promet d’agiter cette session d’échanges à venir. Une interrogation d’autant plus haletante que le film conserve jusqu’au bout le mystère sur l’innocence ou la culpabilité réelle du personnage principal, invitant le spectateur, pris d’indécision, à se forger sa propre opinion.

La séance, gratuite, est ouverte à tous. Les réservations sont possibles à l’adresse : cdad-essonne@justice.fr.

Bérengère Margaritelli


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