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En poste depuis quatre ans,
Erik Bienko vel Bienek a quitté ses fonctions pour exercer celles
de Premier président de la cour d’appel de Nîmes, après y avoir été nommé le 24 juin dernier.
Le Val-de-Marne voit partir
un nouveau chef de juridiction des « plus remarquables ».
Erik Bienko vel Bienek qui,
en 2020, avait quitté le soleil d’Aix-en-Provence pour venir exercer en Île-de-France,
va plier bagage après quatre années de présidence au tribunal judiciaire de
Créteil, pour retrouver le sud. Pressenti pour devenir le nouveau Premier
président de la cour d’appel de Nîmes, Erik Bienko vel Bienek a finalement bel
et bien été choisi pour occuper cette fonction, nommé par un décret du 24 juin
2024 du président de la République, sur proposition du Conseil supérieur de la
magistrature (CSM).
De fait, l’ancien président
du tribunal de Créteil succède à Michel Allaix, Premier président de la cour
d’appel nîmoise qui part en retraite, et devient le 25e Premier
président de cette cour.
Un « juste »
dont l’œuvre « demeurera dans les esprits »
Avant de laisser partir le
nouveau Premier président de la cour d’appel de Nîmes, une cérémonie de départ a été organisée le 27
juin dernier sur la terrasse du tribunal judiciaire de Créteil, en l’honneur d’un magistrat « juste »,
indique le barreau du Val-de-Marne.
À lire aussi : Au tribunal judiciaire de Créteil, la procédure pénale
numérique soulage les magistrats
Sa bâtonnière, Yolaine
Bancarel, n’a pas manqué de saluer la compétence, l’écoute, l’ouverture
d’esprit et la bienveillance d’Erik Bienko vel Bienek, également qualifié de
« fou de Droit » par le Premier président de la cour d’appel
de Paris Jacques Boulard. Le procureur Stéphane Hardouin a pour sa part loué
leur travail commun, ayant permis « de faire avancer la juridiction
vers demain », et ce malgré une présidence qui n’a rien eu « d’un
long fleuve tranquille ».
Le barreau rappelle en effet l’installation
« tumultueuse » d’Erik Bienko vel Bienek, « puisqu’intervenue
lors d’une grève généralisée des avocats, une pandémie aux conséquences
humaines terribles, la découverte d’une importante présence d’amiante
condamnant l’accès à une grande partie des locaux du tribunal, un manque criant
d’effectifs… ». Un contexte dans lequel le président a toutefois su
faire face et dont l’œuvre « demeurera longtemps dans les esprits ».
Allison
Vaslin
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