Article précédent
Trois nouveaux élus quittent la mairie de Villeneuve-Saint-Georges

Avec ces nouvelles démissions
notifiées par courrier, qui interviennent peu après la révocation de trois autres
élus début septembre, le conseil municipal de la ville se trouve
considérablement réduit.
Nouveaux rebondissements à la
mairie de Villeneuve-Saint-Georges. Alors que trois élus avaient été révoqués
du conseil municipal à la suite d’une décision du tribunal de Melun fin août,
au motif qu’ils avaient refusé de tenir les bureaux de votes lors des
législatives anticipées, les effectifs continuent de décroître.
Le cabinet de la mairie a en
effet fait savoir, vendredi 20 septembre, que monsieur G., à l’instar de deux
autres élus, avait adressé sa lettre de démission, annonçant quitter son poste
de conseiller municipal après quatre années en fonction.
Le torchon brûle
Pour la mairie, cette
démission « n’a pour seul but que de soustraire l’épée de Damoclès qui
pesait sur les épaules de monsieur G. », qui, selon elle, avait
échappé à une démission d’office par le tribunal administratif - décision du
tribunal pour laquelle la mairie a le droit de faire appel, précise la
municipalité. Si cet élu se voyait finalement condamner par le tribunal,
« il serait alors frappé d’une inéligible de se présenter à tout mandat
pendant une année », ajoute la mairie, à l’instar des trois élus
précédemment révoqués.
À lire aussi : La démission d’office
de trois élus à Villeneuve-Saint-Georges entérinée par le tribunal
administratif de Melun
Pour avoir agité, lors du
conseil municipal du 13 juin, une première lettre de démission - non suivie d’effets
-, cet adjoint aux Finances s’était déjà, à l’époque, vu privé de sa délégation
par le maire (DVD) Philippe Gaudin, qui avait par ailleurs proposé son retrait
à plusieurs reprises, comme le rapportait Le Parisien.
Il faut dire qu’entre l’édile d'un côté, et les dissidents de la majorité et les opposants de l'autre, le torchon brûle. Ce
qui avait notamment coûté cher l’été dernier à l’adoption du budget, maintes
fois retardée par des annulations successives de séances, faute de quorum, fait
courant depuis que les élus avaient eux aussi retiré au maire, en novembre dernier, une partie
de ses pouvoirs (finalement retrouvés en août). Les élus avaient également
réclamé sa démission après un salut nazi en conseil municipal, qualifié de « geste
malheureux » par Philippe Gaudin, qui répondait à une accusation d’alliance
avec l’extrême-droite.
Une mauvaise gestion dénoncée
Si les équipes de la mairie
se disent soulagées face un calme relatif retrouvé depuis quelques jours, de
leur côté, les démissionnaires justifieraient leur départ par une lassitude
généralisée et une mauvaise gestion de la ville, dénoncée depuis plusieurs mois
par une partie des élus, à l’appui d’un rapport de la Cour régionale des
comptes.
Désormais, le conseil
municipal ne compte donc plus que 32 élus sur les 39 prévus. Une opportunité
pour le maire de maintenir sa majorité, affirme citoyens.com, à
condition que le nombre d’élus dans le conseil municipal ne descende pas à 26,
auquel cas de nouvelles élections seront à prévoir.
Allison
Vaslin
THÉMATIQUES ASSOCIÉES
Les plus vus
Au cœur de l'actualité !
Infos locales, analyses et enquêtes : restez informé(e) sans limite.
Abonnez-vous à la Newsletter !
Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.
0 Commentaire
Laisser un commentaire
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *