En bref en IDF (95, 91, 78, 93 )


dimanche 3 avril 20224 min
Écouter l'article

VAL-D’OISE

Une brigade verte dans le Val-d’Oise

 

Le Département du Val-d’Oise lance une brigade verte dédiée à l’entretien et au verdissement des abords du réseau de routes départementales, des parcs et des Espaces Naturels Sensibles, propriétés départementales.

La mise en place de cette brigade s'inscrit dans l'opération de reconquête des délaissés routiers et des accotements que le Département lancera au printemps. Elle permet d’améliorer la biodiversité sur les accotements de voirie, diversifier les milieux naturels présents, de favoriser les insectes pollinisateurs sauvages et de contribuer à l’amélioration des conditions de sécurité du réseau routier. 20 sites de 500 m² à 2 hectares ont d’ores-et-déjà été identifiés.

Cette brigade se compose de deux équipes, comprenant chacune cinq agents techniques, des Valdoisiens en insertion, anciennement bénéficiaires du RSA, et un encadrant. Les équipes seront formées pour être opérationnelles dès le mois d’avril 2022

Marie-Christine Cavecchi, présidente du Département du Val-d’Oise, souligne que « cette brigade verte a l’avantage de faire converger deux priorités de l’action départementale : l’insertion des bénéficiaires du RSA et la protection de notre environnement. Ces salariés en contrat aidé participeront à l’effort du Département pour la propreté des abords des routes départementales et seront pleinement engagés pour l’entretien et la préservation de nos espaces verts. »

Cette brigade sera en charge du ramassage des déchets le long du réseau routier départemental, du petit entretien de chemins et de fossés, de la fauche, du petit élagage ou encore de la plantation d’arbustes et de haies. Ces brigades vertes seront encadrées par les professionnels du Centre Pédagogique pour Construire une Vie active.

En 2022, le Département consacre 4,7 millions d’euros à sa politique environnementale pour la protection et l’entretien de son patrimoine naturel et de son agriculture.





ESSONNE

En Essonne, deux sessions de formation autour des violences conjugales

 

Les 20 et 29 avril, le CIDFF91 (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles de l’Essonne) organisera deux sessions de formation d’une journée sur la question des violences conjugales, autour de la thématique « Violences conjugales : comment les reconnaître ? Comment accueillir et agir face à une victime ? Comment l’orienter ? ».

Une formation destinée à « tout·e professionnel·le du territoire évry-courcouronnais susceptible de rencontrer des situations de violences conjugales dans le cadre de son travail », sans niveau de connaissances minimum requis, selon l’association, laquelle a pour mission d’intérêt général d’informer le public et de développer des actions sur la lutte contre les discriminations, la citoyenneté et l’égalité des droits et des chances entre les femmes et les hommes.

Sur son site internet, l'Union départementale des associations familiales de l'Essonne, qui relaie l’information, dévoile le contenu des enseignements qui seront dispensés : présentation du CIDFF et des permanences police/gendarmerie ; définition des violences conjugales sous leurs différentes formes ; point sur l’ampleur du phénomène, les personnes concernées et les conséquences sur les femmes et les enfants ; description du cycle de la violence ; mais aussi notions de droit pénal (infractions et procédures), de droit des étrangers et de droit civil (ordonnance de protection, situation des couples concubins, pacsés et mariés).

 

Mercredi 20 avril : de 9h30 à 16h30 à la Maison des Sports (206 rue Pierre et Marie Curie, 91000 Evry-Courcouronnes). Vendredi 29 avril : lieu et horaires non connus. Renseignements par téléphone au 01 60 79 42 26 ou par mail à contact@cidff91.org.


 


YVELINES

Le diocèse de Versailles s’engage à mieux lutter contre les abus sexuels

 

Le parquet et le diocèse de Versailles ont signé le 18 mars un protocole pour lutter contre les abus sexuels dans l’Église dans les Yvelines. Ce protocole prévoit une meilleure collaboration entre les deux entités pour faciliter la transmission à la justice de dénonciations reçues par le diocèse, d’infractions sexuelles commises par des membres du clergé, des religieux ou des laïcs.

Le diocèse s’engage à effectuer un signalement à la justice afin qu’un témoignage ne reste pas sous silence. La plus haute autorité de l’Église dans les Yvelines rappelle que la justice canonique passe également quand des faits répréhensibles même prescrits sont révélés. Le parquet s’engage en retour à lancer les procédures plus rapidement. Concrètement cela ne changera pas la procédure judiciaire, mais cela permettra à la justice de mieux tracer ces dossiers.

La procureure de la République des Yvelines Maryvonne Caillibotte s’est félicitée de la signature de ce protocole : «?Nous entretenons une relation de confiance entre l’Église et les institutions judiciaires?». Elle a rappelé la difficulté pour la justice de traiter des faits parfois très anciens qui ne permettent pas toujours de confirmer des accusations : «?Ce qu’on peut rapporter est parfois très insuffisant, voire inexistant, pour les victimes.?» Selon la procureure, la dernière affaire d’abus sexuels au sein du département remonte à 2019.

Une Cellule de recueil des informations préoccupantes (Crip) est en place depuis 2008 pour aider toute personne recevant le témoignage d’un enfant à agir. Une commission diocésaine de protection des mineurs a été instaurée par l’évêché pour recueillir la parole des victimes. Des accords de ce type ont pour l’heure été signés dans une vingtaine de diocèses sur les 98 que compte le pays.

 



SEINE-SAINT-DENIS

Donner une seconde vie à la station de métro fantôme de Noisy-le-Grand

 

La Ville de Noisy-le-Grand a lancé un appel à projet afin de reconvertir la station de d’une petite ligne de métro construite dans les années 90 qui n’a jamais servi en « un lieu de vie pour les Noiséens et les entreprises du quartier ». La maire Brigitte Marsigny imagine déjà un bar branché, une salle d’exposition, un mur d’escalade, etc. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la transformation du quartier du Mont-d’Est. Les professionnels sont d’ores-et-déjàinvités à déposer leur dossier de candidature.




Partager l'article


0 Commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à la Newsletter !

Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.