En bref en Île-de-France ! (78 ; 91 ; 92)


samedi 24 avril 20216 min
Écouter l'article

YVELINES

Guyancourt accueillera la « Software République »

Le 10 avril, Renault, Dassault Systèmes, Atos, Thales et STMicroelectronics ont annoncé avoir mis en place un partenariat pour développer les mobilités de demain. Cette alliance, lancée à l’initiative de Luca De Meo, le PDG de Renault, se concrétisera à l’été 2021 sur le site du Technocentre de Renault à Guyancourt, plus précisément dans le bâtiment Odyssée dont la construction vient de s’achever, au sein de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Via ce partenariat, les cinq multinationales ont pour objectif de « mettre en commun des savoir-faire qui sont aujourd’hui au meilleur niveau mondial », selon les termes de Patrice Caine, PDG de Thales.

Ces cinq multinationales tricolores promettent ainsi la recharge du futur pour les véhicules électriques, une innovation qui « nécessite beaucoup de complémentarité et de savoir-faire d’ingénieurs », a expliqué Elie Girard, le directeur général d’Atos, interrogé par Le Parisien. En plus de cette recharge du futur, comme l’indique le quotidien, l’ambition est aussi, à court terme, de proposer des solutions de mobilité sur mesure pour les territoires. Par exemple en agrégeant des données de vélos partagés, de véhicules partagés et de transports en commun. La cybersécurité sera également au centre des travaux collectifs. Le site se trouve en effet à proximité du laboratoire mondial de R&D d’Atos dédié à la recherche en informatique quantique, au calcul haute performance et à la cybersécurité. A moyen terme, Atos, Dassault Systèmes, Renault, STMicroelectronics et Thales prévoient le développement d’un incubateur, d’un fonds d’investissement et d’un data challenge.

 


ESSONNE

Fonds exceptionnel pour les agriculteurs victimes du gel

Le 14 avril dernier, le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, s’est rendu à Saint-Escobille au chevet des betteraviers – après la jaunisse de la betterave en 2020, c’est le gel qui a de nouveau dévasté les cultures –, où il a annoncé la création d'un fonds exceptionnel pour les agriculteurs victimes du gel. « Les semences ont gelé la semaine dernière », s’est désolé Vincent Imbault, producteur de betteraves à Saint-Escobille, qui a reçu le ministre de l’Agriculture sur son exploitation. « Les températures sont tombées jusqu’à - 7°C. Cette fois, j’ai perdu entre 60 et 70 % de la production » a-t-il précisé. Des propos repris dans le quotidien Le Parisien. « On est face à la plus grande catastrophe agronomique du début du 21siècle, un drame invisible, a expliqué le ministre devant la foule des journalistes, imaginez l’émotion de nos concitoyens si un incendie avait embrasé des centaines de milliers d’hectares de cultures, c’est malheureusement ce qui vient de se produire ».

« À l’échelle du département, environ 70 % des surfaces sont à ressemer et on sait déjà que ce resemis tardif aura des conséquences sur les récoltes avec une perte de 10 à 15 tonnes », a expliqué de son côté Frédéric Arnoult, le président de la FDSEA de l’Essonne. Quant au coût supporté pour chaque agriculteur, il sera de l’ordre de 600 euros par hectares, soit plusieurs dizaines de milliers d’euros en moyenne.

Lors de ce déplacement, Julien Denormandie a annoncé la création d’un fonds d’aide exceptionnel destiné aux producteurs de grandes cultures. Le 17 avril, en Occitanie, Jean Castex a confirmé cette annonce en promettant une série de mesures (année blanche de cotisations, dégrèvements de taxes foncières sur le non bâti (TFNB), mobilisation des dispositifs existants en matière d’activité partielle et de PGE…) qui représentent une mobilisation de grande ampleur estimée à près de 1 milliard d’euros. À cette occasion le Premier ministre a également rappelé la nécessité d’apporter des réponses structurelles pour renforcer durablement notre agriculture face aux aléas climatiques. Il a notamment demandé d’accélérer les travaux de réforme de l’assurance récolte et a annoncé le doublement de l’enveloppe du plan de relance dédiée à la protection contre les aléas climatiques.



 HAUTS-DE-SEINE 

APESA 92 vient en aide aux dirigeants d'entreprise en difficulté sur le territoire

Initié au tribunal de commerce de Saintes en 2013, le dispositif national d'Aide Psychologique aux Entrepreneurs en Souffrance Aigüe (APESA) a vocation à être déployé dans l’ensemble des juridictions commerciales françaises. Localement, le dispositif existe aujourd’hui dans plus d’une soixantaine de tribunaux de commerce.

 

Face à la situation actuelle due à la crise, et pour répondre aux difficultés psychologiques des entrepreneurs, le Département des Hauts-de-Seine et le tribunal de commerce de Nanterre ont décidé de décliner ce dispositif  à l'échelle du territoire.

Concrètement, le dispositif APESA vise à détecter, en amont, les chefs d'entreprise en souffrance aigüe. Il leur est alors proposé jusqu'à 5 séances gratuites avec un psychologue ou un autre professionnel (conseillers conjugaux, thérapeutes familiaux, addictologues...), qui leur apportera le soutien dont ils ont besoin. « L'APESA 92  est un dispositif du prévention permettant de repérer les entrepreneurs dont l'état psychologique nécessite une aide, et de les orienter vers un réseau de professionnels homologués spécialisés », précise ainsi le Département.

Un budget de 60 000 euros sera apporté dès la création de cette association locale, par les membres fondateurs, à savoir le Département des Hauts-de-Seine (avec une contribution de 39 000 euros), le tribunal de commerce de Nanterre, mais aussi le MEDEF Hauts-de-Seine, la Chambre de commerce et d'industrie des Hauts-de-Seine, la Chambre de métiers et de l'artisanat des Hauts-de-Seine, le barreau des Hauts-de-Seine, l'Ordre des experts comptables d'Île-de-France, la Compagnie régionale des commissaires aux comptes, et l'Union départementale des Hauts-de-Seine de la Fédération Français du Bâtiment grand Paris Île-de-France.

« Cette aide vient compléter d'autres dispositifs psychologiques déjà mis en place par le territoire, en faveur des bénéficiaires du RSA, des femmes isolées, des femmes victimes de violence ou encore des jeunes », précise le Département.


Partager l'article


0 Commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à la Newsletter !

Recevez gratuitement un concentré d’actualité chaque semaine.