Journal Spécial des Sociétés n°1 - Conférence sur les Changements Climatiques 2015


jeudi 7 janvier 20162 min
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L’effet papillon postule qu’une action infime impacte la marche du Monde et peut même en changer l’évolution. Et effectivement, les équilibres ont ceci d’étonnant que lorsqu’on approche leur seuil de basculement, une quantité ridicule les renverse.

 

Maintenant, la diffusion de l’information nous apprend quasiment en temps réel les violences climatiques ou géologiques qui surviennent aux antipodes. Autrefois, ces nouvelles arrivaient moins vite ou pas du tout, du simple fait de notre ignorance, car nos moyens de surveillance et notre occupation de la surface du globe étaient moindres. Mais, la fréquence et l’amplitude des phénomènes observés nous semblent s’accroître sur la période que nous connaissons. D’un point de vue purement physique, c’est normal_: ce qu’on appelle chaleur représente en fait de l’énergie. Et davantage d’énergie, entraîne des mouvements naturels plus forts et plus rapides. Or comme la température moyenne augmente…

 

Beaucoup avancent que l’activité humaine pèse largement sur le réchauffement de notre Planète. Comme nous ne dominons pas les forces de la Terre et de l’atmosphère  qui s’agitent, nous nous en méfions et nous remettons en question nos comportements que nous jugeons coupables.

 

Les Nations Unies ont organisé, fin 2015, la conférence sur les changements climatiques, dite COP 21, en France. Avec plus de 195 délégations, l’évènement a connu une participation énorme qui prouve à quel point la population mondiale pousse ses représentants à s’impliquer sur ce thème. Mais la diplomatie dans un système international complexe aux aspirations multiples et aux capacités variables a peiné. La lutte économico-écologique se résume ainsi : la liberté des uns à produire de façon polluante s’arrête là où commence la liberté des autres à vivre et à respirer dans un environnement sain et réciproquement.

 

Le Ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, Président de la COP 21 a su orchestrer les puissances antagonistes en présence pour aboutir, après douze jours, à un accord «à la fois puissant et délicat», selon ses termes, consigné sur 31 pages.

 

Le Président de la République François Hollande a salué le travail des délégués du monde entier qui ont été «capables de dépasser [leurs] intérêts légitimes pour trouver un accord».


En cette année 2016 naissante, le Journal Spécial des Sociétés souhaite le meilleur pour la planète ainsi que pour ses lecteurs et vous présente ses vœux de bonheur.

 

Cyrille de Montis

 

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