Journal Spécial des Sociétés n°38 - Industrie de l'audiovisuel

À l’heure où tous les regards sont braqués sur le Festival International du Cinéma à Cannes, qui cette année encore ne faillit pas à sa réputation d’attirer les plus grands acteurs, cinéastes ainsi que tous les professionnels des branches d’activités qui gravitent autour du monde cinématographique, il n’est pas illogique que le ministère de la Culture se demande comment créer un autre événement d’une telle ampleur.

En effet, les chiffres du Festival de Cannes sont hors normes, tant en termes de couverture médiatique que de retombées économiques de plus de 75 millions d’euros pour la France. L’audiovisuelle offre des concepts, quelquefois carrément des chaînes dédiées à des sujets. Le public qui adhère à leur diffusion, permet ce développement. La technique annonce en temps réel les audiences réalisées et expose de façon cartésienne si une émission emporte un succès important. Cette information vitale décide de la pérennité d’un programme. Dans cet univers, les séries ont le vent en poupe. Les téléspectateurs apprécient de suivre les aventures de personnages de fiction pendant plusieurs mois ou d’avantage. Ils s’y attachent.

Pour approvisionner ce marché international, la France dispose d’atouts dans tous les secteurs : la création, la réalisation ou la production. Cependant il nous manque jusqu’à présent un grand festival des séries pour faire apprécier nos capacités au monde entier. Le ministère de la culture et de la communication affiche clairement son intention de remédier à cette lacune. En effet, à l’occasion de la présentation du rapport « créer en France un festival des séries de renommée internationale », remis par Laurence Herszberg, directrice générale du Forum des images, à Audrey Azoulay, la ministre de la Culture a officiellement annoncé que des travaux de préfiguration d’un « évènement de renommée internationale » allaient commencer sous l’égide du Centre National du Cinéma, et de Marc Tessier, ancien président de France Télévisions et membre du Conseil National du Numérique.

Myriam de Montis

Retrouvez notre dossier dans le Journal Spécial des Sociétés n° 38 du 14 mai 2016

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