Journal Spécial des Sociétés n° 2 - Droits de l'Homme


lundi 9 janvier 20172 min
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« Il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’homme seront violés en quelque partie du monde que ce soit ». C’est ainsi que René Cassin, diplomate, homme politique, prix Nobel de la Paix en 1968 a rappelé, jadis, combien les droits de l’Homme conditionnent la prospérité de l’humanité toute entière. Par conséquent, ils doivent être concrètement  appliqués. Co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948, cet humaniste avait conscience que son  universalité en faisait à la fois sa force et sa faiblesse, tant les intérêts des Etats et les particularismes nationaux divergent. Rappelons, en outre, que ce document n’a qu’une valeur déclarative. Il ne crée donc pas d’obligations légales. Le Conseil constitutionnel français lui-même n’accorde pas de statut juridique positif à cette déclaration, même si les principes qu’elle promeut font partie intégrante de l’identité de la nation. L’effectivité réelle des droits humains reste donc un idéal à atteindre.

 

Il est primordial de distinguer ceux qui, aujourd’hui, œuvrent en ce sens. Dans cette optique, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme organise depuis 1988 le prix des droits de l’Homme de la République  rançaise. Il récompense ceux qui « tous les jours prennent des risques pour défendre la dignité humaine et la justice », a précisé Christine Lazerges, présidente de l’institution, lors de la 29e édition de ce prix le 15 décembre 2016 au Ministère des affaires étrangères. Le ministre Jean-Marc Ayrault a présidé la cérémonie où cinq associations ont été récompensées, et cinq autres gratifiées d’une mention spéciale. Le monde actuellement affecté par le conflit syrien et les attentats voit des millions de personnes jetées sur les routes. Ce fléau humanitaire a motivé le choix d’un thème relatif à cette actualité pour  épartager les candidats : « défense et protection des personnes migrantes ». L’autre sujet « défense des droits des personnes handicapées » nous invite à appréhender le handicap sous l’angle sociétal et pas seulement médical.

 

Maria-Angélica Bailly

 

Retrouvez ce dossier dans le Journal Spécial des Sociétés n°2 du 7 janvier 2016           

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