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Avocate en droit de la famille, Céline Richard s’illustre depuis quelque temps sur les réseaux sociaux pour ses billets dans lesquels elle partage son quotidien professionnel et ses réflexions sur la profession. Dernièrement, la co-fondatrice du cabinet Familynks est revenue dans un post sur les relations avocat-client vouées à l’échec. Le JSS a souhaité en savoir plus sur ce sujet rarement évoqué. L’occasion de rappeler que les clients ne sont pas les seuls à choisir leurs avocats : la réciproque est vraie !
Journal Spécial des Sociétés : Vous avez récemment affirmé que « le plus beau cadeau qu'un avocat puisse s'offrir, c'est de perdre un client » avec lequel le courant ne passe pas. Comment percevez-vous si cela va « matcher » ou non ?
Céline Richard : C’est une question d’adéquation des personnalités, de compréhension mutuelle : il s’agit de parler le même langage. Dans les rapports humains, à travers la communication qui se noue, je ressens rapidement s’il y a compatibilité ou pas. Et ce bien souvent dès la première rencontre.
Généralement, lors d’un premier rendez-vous au cabinet, j’accueille le client qui m’explique la situation familiale dans laquelle il se trouve, qui est souvent une situation de crise, que ce soit avec le conjoint en vue d’un divorce, ou entre frères et sœurs dans le cadre d’une succession, etc. Or, il arrive que je me rende compte, en analysant ses besoins et ses préoccupations, que l’objectif qu’il souhaite atteindre n’est pas atteignable d’un point de vue judiciaire ou juridique, ou qu’on ne partage pas les mêmes valeurs. Par exemple, dans le cadre d’un divorce,
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