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Souscrire à une assurance automobile reste obligatoire, mais l’afficher sur le parebrise, c’est fini. La petite vignette verte et le papier assurance disparaissent. Au 1er avril, tout sera informatisé pour les forces de l’ordre et pour les usagers.
« Encore une vignette de plus sur le parebrise ». C’est la réflexion qu'Henry Gouby, automobiliste, s'était faite en 1986. Il y a presque quarante ans, l’affichage des vignettes vertes devenaient obligatoires à la suite de nombreux sinistres causés par des conducteurs sans assurance. Le but était de permettre aux forces de l’ordre de vérifier la couverture des véhicules par une assurance plus facilement.
Mais le 1er avril prochain, il n’y aura plus aucune obligation d’exposer sa vignette verte sur le parebrise, ni même d’avoir l’attestation d’assurance avec soi. Pour autant, les conducteurs ne sont pas exemptés de la souscription à une assurance automobile, celle-ci reste obligatoire. Le défaut d’assurance est toujours puni par la loi. Un conducteur non assuré risque une amende pouvant aller jusqu’à 3 750 euros. Et ce délit peut s’accompagner « de peines complémentaires comme la suspension ou l’annulation du permis, avec l'interdiction de le repasser et la confiscation du véhicule », précise l’article L324-2 du Code de la route.
Le ministère de l’Intérieur affirme qu’en 2022 « en France, quelque 680 000 véhicules circuleraient
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