Rentrée solennelle de l'Institut national de formation des huissiers de justice


mercredi 21 novembre 20182 min
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L’ordonnance n° 2016-728 du 2 juin 2016, publiée au Journal officiel du 3 juin 2016, est une déclinaison de la loi n° 2015 990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite « loi Macron ». Elle instaure la profession de commissaire de justice résultant de la fusion des huissiers de justice et des commissaires-priseurs. Actuellement théorique, ce rendez-vous ne génère nulle peur de l’inconnu chez les personnes concernées Elles se préparent Elles planifient.

 

Ainsi, les huissiers ont organisé la première rentrée solennelle de l’Institut national de formation des huissiers de justice. Constitué cette année, ce cursus est dévolu à la formation initiale destinée à la génération programmée, en 2022, de commissaires de justice Patrick Sannino, président de la Chambre nationale des huissiers de justice, a salué l’investissement de Marc Dymant, trésorier adjoint du bureau national, totalement impliqué dans la création de cette nouvelle structure, « […] un réseau de formateurs, une école sans murs, ou audelà des murs ». L’enseignement qui y est transmis est pensé pour être pragmatique et moderne, armé contre « les nouvelles formes de concurrence ». Patrick Sannino s’est également montré encourageant pour les candidats qui postulent à l’INHJ, en rappelant que la « profession a parfois été menacée, mais qu’elle a su évoluer, regarder vers l’avenir, saisir les opportunités plutôt  que s’endormir sur ses acquis ».

 

De la même façon, le parrain de la promotion, Thomas Andrieu, directeur des Affaires civiles et du Sceau, a conforté les élèves dans leur choix pour ce métier, tout en les prévenant des efforts à fournir dans un environnement changeant Pour lui, « L’univers du droit et du numérique évoluent à une telle vitesse qu’ils exigent une adaptabilité permanente tout en conservant les principes de la déontologie et l’état de droit. »

 

Enfin, Henri Nallet, ministre de la Justice du gouvernement Rocard II, a insisté sur la nécessité, pour notre société, de professions du droit réglementées, en particulier une profession de l’exécution, délégataire de la puissance publique.

 

C2M

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