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Le 2 octobre, la magistrate
et seconde femme nommée à cette fonction a succédé à Rémy Heitz lors d’une
audience solennelle, en présence notamment du ministre de la Justice qui avait
déposé le nom de Marie-Suzanne Le Quéau pour ce poste.
Deux mois après sa nomination
au poste de procureure générale près la cour d’appel de Paris, la magistrate
Marie-Suzanne Le Quéau a officiellement pris ses fonctions le 2 octobre
dernier, au cours de l’audience solennelle « qui s’est tenue dans la
Première chambre de la cour d’appel » précise le site du ministère de
la Justice.
Elle s’est vue installée dans
ses nouvelles fonctions par le Premier président près la cour d’appel de Paris,
Jacques Boulard, et par le premier avocat général Rémi Crosson du Cormier, en
présence du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti qui avait proposé le nom
de la magistrate en juillet 2023 pour succéder à Remy Heitz.
Marie-Suzanne Le Quéau est
ainsi devenue la 64e procureure générale près la cour d’appel de
Paris, et seconde femme à occuper ce poste depuis sa création en 1800, rappelle
un post LinkedIn de la cour d’appel, après
Catherine Melet-Champrenault qui avait occupé ses fonctions de 2015 à 2021.
Une vie de magistrate et de
procureure générale
À 63 ans, Marie-Suzanne Le Quéau occupe donc pour la troisième
fois un poste de procureure générale près une cour d’appel, après celle de
Douai de 2014 à 2019, puis celle d’Aix-en-Provence, de 2019 à 2023.
La magistrate avait été nommée
juge d’instruction en 1984 au tribunal de première instance de Limoges et était
devenue six ans plus tard conseillère du ministre de la Justice Henri Nallet.
En 2000, elle avait été choisie comme procureure de la République à Auxerre et avait
notamment été en charge de l’affaire Emile Louis, le tueur en série de l’Yonne.
En 2012, elle avait été en
poste à la direction des affaires criminelles et des grâces, et suivi la
création de la loi du 25 juillet 2013 sur la suppression des instructions
individuelles. Si elle est attachée à ce texte pour son importance
déontologique, Marie-Suzanne Le Quéau porte aussi un intérêt particulier aux
atteintes environnementales, notamment « tout ce qui a trait à
l’urbanisme » confiait-elle en 2020 dans une interview accordée au
journal Les Nouvelles Publications.
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