À Gennevilliers, le maire n'a pas répondu présent à la visite de deux ministres

Estimant que « ce gouvernement maltraite les enfants et les parents de [s]a ville » en raison d’une pénurie d’enseignants, le maire a fait savoir dans un communiqué du 4 octobre qu’il n’assurerait pas la visite des ministres de l’Enseignement et du Travail.

Le 5 octobre, le maire de Gennevilliers Patrice Leclerc a manqué à l’appel lors de la visite de la ministre de l’Enseignement Carole Grandjean, accompagnée du ministre du Travail Olivier Dussopt.

Alors que ce dernier a informé le maire de la commune de leur venue au centre de formation AFTRAL afin qu’il puisse assurer « l’accueil républicain coutumier », Patrice Leclerc a exprimé le 4 octobre son refus de les accueillir, une première dans sa carrière, lui qui « d’habitude accueillait les ministres dans sa ville », est-il précisé dans un communiqué.

Un manque d’enseignants attitrés dès la rentrée scolaire

Et pour cause, le maire communiste considère que « ce gouvernement et [le ministre de l’Education nationale] Gabriel Attal maltraitent les enfants et les parents de [s]a ville », en raison d’un manque de professeurs attitrés dans les écoles qui a touché 200 élèves, et ce dès la rentrée scolaire. « Un manquement sans précédent » qui témoigne, selon le maire, d’une inégalité républicaine.

L’édile dénonce également la promesse politique de l’État selon laquelle « “le droit commun” est assuré d’abord dans les Quartiers politique de la ville est fausse à Gennevilliers », alors même que la commune « a engagé, depuis plusieurs années, des moyens conséquents afin de tendre vers une égalité des chances. (…) En ne dotant pas Gennevilliers des postes d’enseignant-es suffisant, le ministre Gabriel Attal affaiblit une dynamique éducative des équipes pédagogiques, adossée aux moyens mis par la ville, qui obtenait des résultats positifs », a conclu le maire.