#MeToo : « les victimes en rupture avec la justice »


jeudi 12 octobre 20232 min
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Avocats, juristes et journalistes ont débattu des conséquences du mouvement #MeToo à l’occasion d’une conférence organisée le 5 octobre par la faculté de droit de l’Université de Bordeaux. L’occasion de dresser un état des lieux du système judiciaire, de questionner la présomption d’innocence et les solutions d’aide aux victimes.

« Je veux enfin vous dire ma vérité », écrivait le mis en examen pour « viol » et « agressions sexuelles », l’acteur Gérard Depardieu, le 1er octobre, dans une lettre ouverte publiée par Le Figaro. Après en avoir lu quelques lignes, telles que : « elle est revenue une seconde fois » ou « si elle était sous emprise, elle était sous sa propre emprise », Pascal Lemoine, avocat général près la Cour de cassation, revient, lors d’une conférence organisée le 5 octobre à la faculté de droit de Bordeaux, sur les ingrédients de la dérive des réseaux sociaux et de la justice médiatique. « On peut se dire que “la femme n’est pas sérieuse” ou bien “c’est le gros Depardieu, fidèle à lui-même”, mais chacun se conforte dans sa propre conviction. Le débat n’avance pas et la plaignante prend un retour de flamme d’une extrême violence. »

Comme dans de nombreuses affaires du genre, le tribunal fait face à un manque criant de preuves. Le doute persiste. « On ne saura jamais la vérité.

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