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10 décembre : Journée des Droits de l’Homme


jeudi 10 décembre 20153 min
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La journée du 10 décembre célèbre la date anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948. Cette date est l’occasion, souligne Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France (AIF), de « rappeler que les droits humains concernent réellement des personnes dont nous pouvons changer la vie par notre mobilisation».


Chaque année depuis 14 ans, Amnesty International organise « 10 jours pour signer », un évènement déployé sur plusieurs jours et qui vise à sensibiliser les citoyens aux actions menées par l’association. AIF compte aujourd’hui 7 millions de personnes qui participent activement à dénoncer et faire respecter, partout dans le monde, l’ensemble des droits inscrits dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948.


Défendre la liberté d’expression, combattre toutes les discriminations, protéger les populations civiles dans les conflits et donner un véritable accès à la justice. Amnesty International soutient de nombreuses actions dans le monde.


« 10 jours pour signer » met chaque année en lumière des situations particulières. Dressant les portraits de personnes coupables d’avoir voulu défendre leurs droits, souvent au péril de leurs vies. Ces 10 jours donnent l’occasion pour chaque citoyen de prendre part à la lutte contre la violation des droits humains en s’engageant ou en signant des pétitions. 


Marie-Stéphanie Servos



INTERVIEW AVEC GeneviÈve GarrigoS

PRESIDENTE D'AMNESTY INTERNATIONAL FRANCE




Geneviève Garrigos

Née en 1955 en Algérie, Geneviève Garrigos a grandi en Argentine où elle a été sensibilisée très tôt aux droits humains et en particulier aux questions de disparitions forcées et de justice internationale. Elle a dans un premier temps participé aux actions de la section française d’Amnesty International, à travers l’envoi de cartes aux prisonniers d’opinion et la signature de pétitions. En 2002, elle rejoint le siège à Paris en tant que bénévole au sein de l’équipe travaillant pour la protection les défenseurs des droits humains du continent américain. Depuis mars, elle occupe la place de présidente d’Amnesty International France (AIF).



Journal Spécial des Sociétés (JSS) : Que pensez-vous de la position de la France sur la question des réfugiés ?


Geneviève Garrigos (GG) : Pour Amnesty International et pour tous les défenseurs des droits humains, il est totalement incompréhensible que, juste après avoir été victimes d’attaques comme celles perpétrées à Paris le 13 novembre, on puisse refuser d’accueillir des personnes qui fuient leur pays parce qu’elles subissent ça jour et nuit. Pour certaines depuis 4 ou 5 ans. Cela ne doit pas nous faire oublier la sécurité bien sur, qui est le premier devoir du Gouvernement. Mais il ne faut pas condamner des milliers de personnes qui sont en danger et n’ont nul part ou aller. Quelque part, cela revient à les condamner à mort.


Retrouvez la suite de l'interview dans le numéro 56 du Journal Spécial des Sociétés





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