142 drones saisis par la justice réhabilités pour la sécurisation des JOP


mercredi 20 décembre 20232 min
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Confisqués lors de saisies judicaires, ces drones, remis à la préfecture de police de Paris par le ministre de la Justice ce 18 décembre, profiteront aux forces de l’ordre notamment pour assurer la sécurité lors des Jeux 2024.

« Quand on peut récupérer l’argent, les immeubles, les meubles, qui ont appartenu à des gens qui n’ont pas respecté la loi [pour] en faire quelque chose d’utile à nos compatriotes, évidemment on est tous enthousiastes ». Tels sont les propos tenus par le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti en début de semaine, lors de la remise à la préfecture de police de Paris de 142 drones issus de saisies judicaires.

Ce 18 décembre à l’héliport de Paris/Issy-les-Moulineaux, le garde des Sceaux a donc remis ces saisies en présence du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, avant de participer à une démonstration de pilotage de ces drones par un agent de l’unité des moyens aériens de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police, rapporte l’AFP.

À cette occasion, le préfet a tenu à souligner l’importance pour eux de recueillir « ce moyen de captation supplémentaire (…) surtout à quelques mois des Jeux olympiques et paralympiques », ces appareils pouvant être utilisés aussi bien pour « le recueil d’image à l’appui de procédures judicaires » que dans des opérations de sécurité routières ou encore lors de manifestations, selon Laurent Nuñez, complété par le télépilote en charge de la démonstration : « Ça nous aide énormément lors des manifestations ».

Les avoirs criminels en 2023 s’élèvent à 771 millions d’euros

Cette remise, à laquelle plusieurs agents de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc) ont assisté, a été l’occasion pour Éric Dupond-Moretti de souligner que 771 millions d’avoirs criminels avaient été saisis cette année. 

Un bilan quasiment similaire à celui de 2022, qui affichait plus de 770 millions d’euros de saisies l’année passée - montant alors jugé « inédit » par l’Agence dans son bilan des éléments chiffrés d’activité.

L’AFP précise également qu’en 2022, « l’Agrasc a vendu pour 15,9 millions d’euros de biens meubles et des immeubles d’une valeur brute de 35,2 millions ont été définitivement confisqués ».

Allison Vaslin

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