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Une enquête de la confédération
rendue publique le 3 janvier révèle qu’un dirigeant de TPE-PME sur cinq touche
moins de 1 400 euros net, et 25 % perçoivent une rémunération entre 2 600
euros et 4 000 euros.
Dans un contexte inflationniste
qui n’a pas manqué d’impacter les entrepreneurs, PME et TPE qui ont toutefois
su se montrer résilientes, la Confédération des PME a
mené une enquête de conjoncture quant à la rémunération des chefs d’entreprise.
Entre le 20 novembre et le 17
décembre derniers, 1 331 dirigeants de TPE-PME ont donc répondu aux
questions de la confédération via un formulaire en ligne dans le cadre de cette
étude au résultat « sans appel » : un entrepreneur sur
cinq gagne moins que le SMIC. Pour rappel, le salaire minimum brut en 2023
s’élevait à 1 766,92 euros, soit 1 383,09 euros net. Montant
notamment revalorisé en ce début d’année.
Par ailleurs, selon
l’enquête, 51 % des dirigeants interrogés sans salariés ont une
rémunération moyenne inférieure à 1 400 euros. Un constat qui vient
défaire les idées reçues selon lesquelles un dirigeant « s’en met plein
les poches », pour reprendre les termes de la CPME dans son communiqué
du 4 janvier.
76 % des dirigeants
perçoivent une rémunération mensuelle n’excédant pas les 4 000 euros
Pour appuyer cette idée, la
confédération fait notamment état d’une autre donnée chiffrée : plus des
trois quarts des dirigeants interrogés (76 %) « disent percevoir
une rémunération mensuelle moyenne inférieure à 4 000 euros ». Un
taux qui comprend à la fois les dirigeants touchant moins que le SMIC, mais
également ceux percevant une rémunération comprise entre 1 400 et
2 600 euros (31 %), et ceux ayant une rémunération comprise entre
2 600 et 4 000 euros (25 %).
Seuls 25 % d’entre eux
dégagent un salaire supérieur à 4 000 euros, indique l’enquête qui rappelle
également les difficultés qui pèsent sur les chefs d’entreprise qui font face à
des règles et contraintes qui s’accumulent, « un grand nombre de textes
allant même jusqu’à les mettre en cause pénalement, en cas de non-respect de
règles dont ils n’ont parfois même pas connaissance ».
À ce sujet, et dans l’optique de simplifier la vie des entreprises, une consultation avait invité les chefs d’entreprise et les citoyens à se prononcer dans le cadre des Rencontres de la simplification décidées par le ministère de l’Économie en août 2023. Des actions concrètes devraient être menées dans les mois qui viennent.
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