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C’est un demi-siècle
d’existence de fêté pour la plus haute tour de Paris intra-muros, achevée le 18
juin 1973 après quatre années de travaux. À cette occasion, retour sur son
histoire et sur sa transformation en cours, puisque le gratte-ciel sera bientôt
végétalisé et pourvu de panneaux photovoltaïques.
Qui dit 18 juin dit
commémoration, mais cette année, il marque également le cinquantenaire de la
« Demoiselle de béton », plus connue sous le nom de tour Montparnasse.
Sa construction, initialement
décriée de par la hauteur envisagée, a finalement été lancée en 1969, sous
l’impulsion du ministre de la Culture de l’époque André Malraux et du président
de la République Georges Pompidou. Quatre ans de travaux plus tard, la tour érigée
au-dessus du métro « pour des raisons d’urbanisme » est
construite avec un structure en béton et une façade en verre « afin de
se démarquer des autres bâtiments de Paris », comme l’explique le site
de la ville de Paris, est inaugurée le 18 juin 1973.
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S’élevant sur 59 étages pour
atteindre les 210 mètres de haut, le bâtiment est depuis la plus haute tour de
Paris intra-muros et devrait le rester, le nouveau Plan local d’urbanisme
bioclimatique limitant à 37 mètres la construction de nouveaux bâtiments dans
les rues dont la largeur est supérieure à 12 mètres.
Une tour qui abrite des bureaux,
mais pas que…
Si la tour a d’abord été
construite pour abriter des bureaux réservés aux professionnels, elle dispose
de deux étages ouverts au public, à savoir le 56e et le 59e
qui offrent un point de vue sur tout Paris, et notamment sur la tour Eiffel.
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