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Aucun des motifs avancés par Laurianne Rossi en juillet 2024 contre son adversaire Aurélien Saintoul, élu au premier tour, n’a été jugé recevable par les Sages, lesquels ont rejeté la requête de l’élue le 17 janvier dernier.
Le député élu dans la 11e
circonscription des Hauts-de-Seine lors des précédentes législatives restera
bel et bien en place.
Le 17 janvier dernier, le
Conseil constitutionnel a rendu sa décision concernant la requête formulée le 9
juillet 2024 par Laurianne Rossi, arrivée deuxième aux élections législatives anticipées
dans sa circonscription, contre le candidat Aurélien Saintoul, arrivé en tête
avec 50,14 % des voix. Résultats six mois après la saisine : « La
requête de Mme Laurianne Rossi est rejetée ».
Parmi les motifs avancés par
Laurianne Rossi : des irrégularités dans les opérations de dépouillement
et de comptabilisation des suffrages dans la commune de Bagneux, qui met ainsi
en doute « la sincérité du procès-verbal centralisateur de cette
commune ».
Or, le Conseil constitutionnel estime qu'« il n’est produit aucun élément permettant de douter de la
sincérité ou de l’authenticité du procès-verbal centralisateur figurant au
dossier ». Il résulte même que le procès-verbal remis en cause « reproduit
exactement les chiffres portés sur chacun des vingt-deux procès-verbaux (…) ».
Les griefs avancés sont donc « irrecevables », juge-t-il.
Mais si Laurianne Rossi a
perdu la « guerre », elle remportera peut-être la bataille qu’elle
entend livrer aux côtés d’Élisabeth de Maistre lors des législatives partielles
à Boulogne pour remplacer le député Stéphane Séjourné. Le scrutin se déroulera
les 2 et 9 février prochains.
Allison
Vaslin
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