Bry-sur-Marne candidate pour expérimenter l'uniforme scolaire


mercredi 6 septembre 20232 min
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La ville de Bry-sur-Marne est candidate à l’expérimentation de l’uniforme scolaire proposée par le ministre de l’Éducation nationale, a annoncé hier son maire, Charles Aslangul.

En cette rentrée 2023, la question du port de l’uniforme en milieu scolaire est remise sur la table. Alors que lundi 4 septembre, Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé sur RTL qu’il préciserait les modalités d’expérimentation du port de l’uniforme à l’école au cours de l’automne, appelant notamment les élus qui souhaitent tester l’uniforme dans leurs établissements à se faire connaître, quelques communes ont déjà annoncé leur volonté d’y participer.

C’est ainsi le cas de Bry-sur-Marne. Son maire, Charles Aslangul, a annoncé dans un communiqué du 5 septembre que la ville de Bry-sur-Marne se portait candidate à l’expérimentation de l’uniforme scolaire. Si cette initiative venait à se confirmer, elle serait mise en œuvre dans une école primaire de la commune. En pratique, les élèves porteraient tous un gilet ou pull floqué du blason de la ville et de celui de l’école. L’élu a précisé que cette décision avait été prise avec l’accord de la majorité municipale et du corps enseignant de l’école.

« Lutter contre les inégalités [et] créer un sentiment d’appartenance »

Pour l’édile, « l’uniforme permettrait de lutter contre les inégalités sociales (source de souffrance pour les écoliers du fait du règne des marques vestimentaires dans les cours d’écoles), de préserver le principe de laïcité au sein des établissements scolaires et enfin, de créer un sentiment positif d’appartenance à l’école et à une même communauté scolaire ».

Afin d’appuyer ce choix, le maire a fait référence dans son communiqué à la Martinique, où le port de l’uniforme résiste, malgré sa disparition au sein des écoles de la métropole après mai 68. Il indique que « l’uniforme y est plébiscité et son port très apprécié des élèves », avant d’ajouter que « ce département français, à l’instar de beaucoup de pays anglo-saxons et asiatiques, démontre que l’idée mérite d’être étudiée ».

Tina Millet

 

 

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