L’association de protection animale Stéphane Lamart dépose plainte pour acte de cruauté envers un chat


samedi 11 janvier2 min
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L’auteur, un ami de la propriétaire de l’animal, a projeté le chat contre le mur avant de le piétiner à mort. La maîtresse a elle aussi déposé plainte, et l’homme devrait faire l’objet d’une « simple » composition pénale.

Nouvelle plainte déposée pour l’association de protection animale Stéphane Lamart, basée à Boissy-Saint-Léger dans le Val-de-Marne. Il a en effet été porté à sa connaissance un nouvel acte de cruauté sur un animal, entraînant la mort d’un chat de 13 ans, nommé Neige.

Les faits se sont déroulés dans le logement de la maîtresse de l’animal en Seine-et-Marne le 2 janvier dernier. Cette dernière avait invité chez elle un homme rencontré quatre mois plus tôt.

Vers 21 heures, elle aurait entendu l’homme pousser un cri dans la pièce voisine, avant de s’y rendre et de découvrir son ami jeter son chat contre le mur, décrit l’association. Le motif : une griffure à l’œil que lui aurait asséné le chat. L’homme aurait ensuite achevé l’animal en lui marchant dessus, entraînant sa mort. Toujours selon l’association, « les murs et sols de l'appartement étaient recouverts de sang ».

Une pétition pour faire de la plainte un exemple

Malgré la plainte de la maîtresse de Neige et de l’association Stéphane Lamart, l’homme, placé en garde-à-vue quelques heures puis libéré, ne fera finalement l’objet que d’une « simple » composition pénale, rapporte actu.fr. Une décision que regrette l’association : « Selon ce que nous avons pu entendre, l’agresseur risque seulement une petite amende et un simple stage de citoyenneté. Ce n’est pas une condamnation assez lourde face aux faits qui lui sont reprochés. »

Une pétition a toutefois été lancée, afin que la plainte « soit un exemple de justice », et pour faire en sorte que « 2025 ne soit plus le théâtre d’horreurs pareilles », peut-on lire. La pétition rappelle également que si l’homme a agi par esprit de vengeance, l’animal lui n’a eu qu’un comportement « finalement normal » pour un chat. Au moment où nous écrivons ces lignes, la pétition a recueilli près de 18 000 signatures.

Allison Vaslin


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