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Le compte à rebours est lancé : dans quelques dizaines de jours, Paris accueillera en son sein les Jeux olympiques, et avec, seize millions de touristes attendus pour la fête. Une foule considérable, qui a poussé le gouvernement et la ville de Paris à développer de nouvelles politiques de gestion de l’espace public et de sécurité. Parmi elles, la fameuse « loi JO » autorisant l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique (ou VSA), promulguée en mai 2023. Celle-ci légalise le recours à cette technologie, « qui permet d’identifier les personnes pour des raisons de sécurité, par exemple des présumés auteurs d’infractions », explicite l’avocate spécialiste en droit du numérique Aurore Bonavia.
Les algorithmes présents sur
des caméras de surveillance déjà existantes permettront de mieux identifier les
comportements considérés comme suspects. Son objectif sécuritaire est
d’ailleurs mis en avant par les porteurs de cette loi, comme le député Modem et
membre de la CNIL, Philippe Latombe. « Nous
avons été très sollicité, dès 2022, sur la question des JO et de sa protection.
Ce dispositif va aider sur les fanzones, pour épargner et économiser les forces
de l’ordre, et les utiliser au meilleur escient », développe-t-il.
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