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S’ils ont dû créer de nouveaux postes et faire évoluer les missions de certains services, les acteurs du secteur se sont rapidement approprié cette technologie. Les plus prompts à s’adapter ont été ceux « qui maîtrisaient déjà la donnée et la confidentialité avec les dimensions de compliance nécessaires », a considéré Philippe Poirot, directeur EMEA financial services industry chez Microsoft, lors du Forum Fintech, lundi 14 octobre.
Bientôt deux ans après le
lancement du Chat GPT d’OpenAI, l’IA générative a envahi la sphère économique
et notamment le secteur financier, souligne Olivier Fliche, directeur du pôle
Fintech Innovation de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et animateur d’une table ronde organisée à l’occasion du
Forum Fintech, le 14 octobre dernier.
Comme l’indique Philippe
Poirot, directeur EMEA, financial services industry chez Microsoft, « la
plus grande rupture, c’est l’interface en langage naturel ». Et si ceci
explique son succès immédiat auprès du grand public - en seulement un
mois, environ 100 millions d'utilisateurs avaient utilisé Chat GPT - au-delà,
l’IA générative a eu des impacts considérables sur certains métiers du secteur
financier. Léa Deleris, responsable IA et Tech, Risque/Conformité chez BNP
Paribas, explique qu’auparavant, ses équipes passaient plus de temps sur
la détection de la fraude, sur le blanchiment d'argent, la sanction et sur l'investigation.
Désormais, ces dernières traitent davantage de cas s’appuyant sur un corpus
documentaire, notamment la réglementation, les procédures, la rédaction des
décisions et les contrôles. « D’ailleurs, les modèles
multimodaux sur les contrôles vont nous être très utiles »
déclare-t-elle.
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