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Si le dernier rapport du MICA Center observe une baisse de la piraterie et du brigandage, l'impact des conflits terrestres sur le domaine maritime a explosé, notamment en océan Indien, et le conflit russo-ukrainien a fortement affecté le trafic maritime en mer Noire. Compte rendu.
Chaque année, les marins du MICA (Maritime Information Cooperation and Awareness) Center, centre français d’analyse et d’évaluation de la situation de sûreté maritime mondiale situé à Brest, recueillent des données sur la piraterie et le brigandage maritimes dans le monde afin de délivrer leur rapport sur la sûreté des espaces maritimes. Plus de 50 compagnies participent à la coopération navale volontaire (CNV) dans ce but.
Principal enseignement du rapport publié le 9 janvier dernier et portant sur l’année 2022 : la baisse de la piraterie (actes commis en haute mer) et du brigandage (ceux perpétrés dans les eaux territoriales) maritimes, déjà observée en 2021, s’est poursuivie en 2022. Cette année-là, le MICA Center a ainsi enregistré 288 incidents, dont 248 vols et 21 attaques, contre 299 en 2021, soit une baisse d’environ 4 % due en particulier « à une nette diminution des actes de piraterie, alors que les cas de brigandages sont stables voire en hausse dans certaines zones du monde ».
Par ailleurs, en 2022, « de nouveaux contextes géopolitiques ont largement affecté la sûreté maritime », rapporte le capitaine de frégate Eric Jaslin, commandant du MICA Center. En outre, « les trafics de toute nature, drogue, armes et migratoires maintiennent le secteur maritime sous pression », alerte-t-il.
Trafic, pollution et pêche illégale toujours bien présents dans le golfe de Guinée
Pour l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine, l’exemple du golfe de Guinée est « encourageant ». « Alors qu’il s’agissait d’une des zones les plus dangereuses du monde, une diminution franche de la piraterie a été constatée cette année. » En 2022, seuls huit actes de piraterie ont été reportés dont un acte de kidnapping, et une partie des cas de « navires piratés » reportés en 2022 s’éloigne du mode opératoire habituel. « Un ensemble de facteurs humains, environnementaux, politiques et sécuritaires peut expliquer cette tendance», précise le
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