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PARIS
La capitale, « pour les droits des femmes et l’égalité professionnelle »
En mars, la Ville de Paris organise, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, des événements autour de l'égalité professionnelle. Au programme: conférences, expositions, spectacles…
Ainsi, ce mardi 3 mars, c’est une plaque commémorative en hommage à Chantal Rogerat Apostolo, figure essentielle des luttes syndicales et féministes, qui a été inaugurée au 50, rue Edouard-Pailleron (19e).
Le 5 mars, vous pourrez pousser les portes de la Cité Audacieuse, rue Vaugirard, portée par la Fondation des Femmes, avec le soutien de la Ville de Paris. La structure a « pour ambition de faire rayonner les femmes et leurs droits à Paris et en France. Elle accueille les bureaux d’associations de lutte contre les violences faites aux femmes et de promotion de l’égalité, et est un lieu d’accueil culturel et citoyen, ouvert au grand public », précise la Ville de Paris.
Par ailleurs, le 7 mars, la mairie du 4e arrondissement propose un rendez-vous au 2e forum féministe parisien « Égalité professionnelle ». Ce dernier mettra à l’honneur les femmes, associations, collectifs, institutions qui luttent pour atteindre l’égalité professionnelle. « Il réunira un village de structures parisiennes engagées pour l’égalité professionnelle, ainsi que des tables rondes et ateliers afin de réfléchir et construire collectivement les moyens d’atteindre cette égalité », précise-t-on.
Enfin, le 8 mars, les Parisiens sont invités à participer à la manifestation « grève féministe, on arrête toutes ! », mouvement qui souhaite dire « stop aux discriminations, au sexisme, aux violences, aux inégalités salariales, et aux injonctions sur [les] corps [des femmes] ».
ESSONNE
Le CEA de Paris-Saclay teste la réaction d’objets d’art lors de séisme
Du 17 février au 27 février derniers, le centre Tamaris du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) de Paris-Saclay a accueilli une équipe de scientifiques chargés d'étudier comment les œuvres d'art réagissent aux séismes.
Ces essais sur des bustes antiques, heureusement de simples répliques, ont pour but « de limiter les dégâts que causeraient les tremblements de terre sur les contenus des musées. Il était question de prévenir les risques et d’anticiper les réponses des objets d’art aux séismes » a expliqué le Centre au magazine actu.Essonne. L'équipe étudie ainsi si les systèmes de protection développés par certains musées depuis une vingtaine d'années sont efficaces. Pendant les essais, aucune statue ne s’est cassée, mais certains bustes s’en sont sortis avec des éclats et des fissures.
Ces larges tests expérimentaux – inscrits au sein du projet Sereme, lui-même intégré au programme européen SERA – ont été conjointement réalisés avec cinq universités (d’Athènes en Grèce, de Sannio et Venise en Italie, d’Hutchinson aux USA et d’Hanze au Pays-Bas), et deux industriels italiens (FIP Industriale et B5 Engineering). Le projet est en outre financé par des fonds européens. Le CEA a fourni l'accès à Tamaris, qui a installé dans un de ses bâtiments une plateforme expérimentale exceptionnelle : quatre tables vibrantes qui permettent de simuler des séismes de façon tridimensionnelle. La table vibrante et sismique Azalée par exemple offre la possibilité d’expérimenter des tremblements de grande intensité dans les trois directions de l’espace (deux horizontales et une verticale).
« Nous avons aussi des laboratoires en Grèce, mais la plateforme du CEA est la plus grande d'Europe. En 2017, un grave tremblement de terre a touché l'île grecque Kos. Deux personnes ont perdu la vie et des dizaines ont été blessées. Toutes les collections d'art ont été détruites. Comme pour les populations et pour les habitations, nous pouvons mettre en place des processus pour protéger les objets d'art et les musées » a expliqué Michalis Fragiadakis, maître assistant à l'université d'Athènes, au journal Le Parisien.
Les résultats des données collectées grâce aux capteurs posés sur les statues, d'images et de vidéos vont être analysés pendant des mois avant de pouvoir en dégager des conclusions « qui pourront aiguiller les industriels vers des systèmes de protection encore plus efficients » a indiqué Le Parisien.
YVELINES
Les actions du département pour le développement durable
Le 28 février dernier, Pierre Bédier, président du Conseil départemental, a présenté les principaux axes d’actions pour l’année 2020 en faveur du développement durable. « Nous allons accélérer notre engagement en faveur du développement durable et de l’écologie. Les critères environnementaux seront inscrits dans nos démarches, dans nos aides au bloc communal, dans les constructions et les réhabilitations des collèges… Notre département a les capacités financières de porter des projets forts qui permettront de réduire notre empreinte carbone, qui assureront le bien-être des Yvelinois et la forte attractivité de notre territoire » a-t-il affirmé à cette occasion, avant de livrer les trois priorités majeures des Yvelines pour lutter contre les changements climatiques et protéger l’atmosphère. Ces actions sont les suivantes :
HAUTS-DE-SEINE
Réforme des retraites : les avocats proposent des consultations gratuites
« Avocats en grève mais avocats utiles et au service des justiciables », peut-ont lire sur le Twitter du barreau des Hauts-de-Seine. Le 5 mars prochain, les avocats du département offriront une consultation juridique gratuite. Ces dernières se dérouleront entre 16h et 20h30 Salle La Traverse, au 68, boulevard des Provinces Françaises, à Nanterre.
Ce même jour sera également organisé un café-débat sur la réforme des retraites, lequel sera suivi d’un concert.
Pour toute information et inscription, contactez cafedebatconcertbarreau92@gmail.com
SEINE-SAINT-DENIS
Le magistrat Youss Badr engagé pour les étudiants du 93
Youss Badr, magistrat, vient de signer une tribune édifiante pour le journal Libération, au sein de laquelle il pointe les difficultés éprouvées par les étudiants des IUT de Seine-Saint-Denis lors de leur recherche de stage. Ces derniers « font face aux doutes et à un fort sentiment d'illégitimité », affirme-t-il en dénonçant la persistance des inégalités.
Pour y remédier, la cérémonie d’attribution des lauréats de la Grande famille, qu’il évoque, est une initiative lancée par un cabinet d’avocats, destinée à accompagner des élèves de ces établissements. « Sous la houlette d’un parrain d’honneur, il fournit aux étudiants choisis un appui financier et, surtout, un accompagnement personnalisé tout au long de l’année qui suit », indique Youss Badr.
Ce dernier précise qu’il a été parrain d’honneur de sept étudiants de Seine-Saint-Denis, en 2018 et 2019. « Lorsqu’on me l’a proposé, j’ai accepté car je n’ai pas oublié l’étudiant que j’étais. Jamais, je n’ai décroché un seul stage. Pas même une réponse à l’envoi de mes multiples candidatures. (…) Mon premier stage m’a été imposé. »
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