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samedi 11 juin 20225 min
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PARIS

Diplôme d’université « La médiation » : une marraine de marque pour deux promotions

 

Les deux dernières promotions du diplôme d’université « La médiation » étaient réunies le 23 mai au sein du centre Panthéon de Paris-Panthéon-Assas pour recevoir le précieux sésame. Remis après un an et 200 heures de formation principalement à des médiateurs non formés, des responsables ou promoteurs de dispositifs de médiation, ou encore des personnes engagées dans un projet dans ce domaine, cette formation créée en 2001 ouvre la voie, entre autres, à l’obtention du diplôme de médiation familiale.

Un parcours de formation « intense et exigent » a affirmé Clovis Hofnung, codirecteur et coordinateur pédagogique du diplôme, félicitant les étudiants et leurs familles. « Ce diplôme vous permettra de faire vivre ce processus de communication éthique pour lequel vous êtes mobilisés. » Le codirecteur a également eu un mot pour les représentants de l’université, ainsi que pour les enseignants « qui font preuve d’une implication sans faille, notamment pendant la crise sanitaire ».

 

Une ancienne directrice de l’UNESCO, marraine de promotions

Khaled Bentounes, à l’origine de la Journée internationale du vivre-ensemble portée par l’ONU, était l’invité d’honneur de cette soirée. La codirectrice Lucie Mayer était heureuse que cette cérémonie, « dont nous avons été cruellement privés ces deux dernières années » en raison de la pandémie, puisse avoir lieu. D’où la présence des deux promotions lors d’une même cérémonie, et d’une marraine commune à ces deux classes en la personne d’Irina Bokova, diplomate, docteure honoris causa à l’université Paris-Saclay et directrice générale de l’UNESCO entre 2009 et 2017. « C’est un honneur de l’avoir pour marraine », s’est réjouie Lucie Mayer.

La diplomate a remercié Michèle Guillaume-Hofnung, son amie fondatrice du diplôme universitaire « La médiation », et lui a rendu hommage. « Vous avez créé ce diplôme il y a plus de 20 ans, avec la conviction profonde que la formation des médiateurs dans la société en général devait avoir lieu dans le cadre d’une université publique d’excellence, et je me réjouis d’en être la marraine durant la présidence française de l’Union européenne »« Je crois que vous devez être très fiers d’obtenir ce diplôme dans un établissement prestigieux et réputé », a-t-elle ensuite soutenu en s’adressant aux étudiants, avant de les féliciter à son tour. « La médiation représente une belle ambition hautement humaniste », a affirmé Irina Bokova, assurant qu’« en tant qu’ancienne directrice générale de l’UNESCO, ce concept résonne très profondément avec mon expérience professionnelle et personnelle. C’est aussi rendre nos sociétés plus inclusives et plus solidaires. La médiation c’est le fondement de la diplomatie dont on a tant besoin aujourd’hui ».

Elle a profité de ce discours pour rappeler la nécessité des questions d’éthique dans la société, « un des plus importants repères de notre humanité commune. Je crois que la médiation et l’éthique sont deux aspects primordiaux d’un nouvel humanisme global qu’il faut construire. » L’ancienne directrice générale de l’UNESCO a aussi célébré le rôle de l’éducation, « essentiel dans le dialogue interculturel et le respect mutuel. Connaître sa propre histoire, sa culture et son patrimoine crée un sentiment d’appartenance. Connaître l’histoire, la culture et le patrimoine des autres crée un sentiment de partage et de solidarité. »

Alexis Duvauchelle





VAL-DE-MARNE

Expo en briques à l’Haÿ-les-Roses

La Ville de L’Haÿ-les-Roses organise, du 11 juin au 30 octobre 2022, une exposition consacrée à un célèbre jeu de construction. Ole Kirk Christiansen a créé la marque en 1934 en s’inspirant des mots danois « leg godt » qui signifient « bien jouer » en français. Ses jouets sont d’abord en bois, et les kits de construction en briques de plastique que tout le monde connaît aujourd’hui n’apparaissent qu’en 1952. Les mini personnages qui permettent aux enfants de vivre des aventures dans cet espace imaginaire ont fait leur entrée en 1974, leur nombre augmente régulièrement. Ce sont généralement les gentils et les méchants issus de la mythologie, du cinéma ou maintenant des toiles de maîtres.

Ce jeu d’origine danoise investira temporairement tout l’espace du 1er étage de la Halle des Saveurs de L’Haÿ-les-Roses. Des ateliers ludiques et créatifs sont prévus pour distraire petits et grands.

L’exposition compte de nombreuses œuvres, construites par des professionnels et tout droit sorties d’univers qui font rêver jeunes et moins jeunes. À côté de l’exposition de multiples compositions, les visiteurs sont invités à concevoir leurs propres constructions sur six tables de jeux, mettant à leur disposition tous les accessoires nécessaires dans un cadre approprié. Par ailleurs, ils ont la possibilité de participer à une œuvre collective, en ajoutant des éléments de couleur sur un tableau partagé de 2 mètres sur 2. Quant aux fans assidus, ils peuvent concourir à un défi de reproduction.

 

Informations :

Exposition gratuite pour tous

Les mercredis et samedis de 10h à12h puis de 14h30 à 18h

Les dimanches de 10h à 12h

 




YVELINES

Une exposition sur les 80 ans de la bataille de Bir Hakeim au Pecq

 

Depuis le début du mois et jusqu’au 25 juin, le hall de l’hôtel de ville de Pecq accueille l’exposition « Les 80 ans de Bir-Hakeim ». Proposée par la Fondation de la France Libre représentée par son délégué des Yvelines Bernard Lapeyrère, elle a reconstitué la chronologie d’une bataille méconnue de la Seconde Guerre mondiale.

Il y a 80 ans, alors qu’une partie de la métropole française est occupée par l’Allemagne nazie, une poignée de Français libres a tenu en échec les armées d’Hitler et Mussolini autour d’un point d’eau du désert de Libye, Bir Hakeim. Durant 16 jours, du 27 mai au 11 juin 1942, la première brigade française libre menée par le général Kœnig et composée de 3 700 hommes a résisté aux attaques de 35 000 soldats. Les hommes de cette brigade, des volontaires venus de tous les horizons et de tous les continents, avaient répondu à l’appel du 18 Juin du général de Gaulle. 140 d’entre eux mourront durant la bataille, 229 seront blessés et 814 retenus prisonniers.

En résistant aux forces ennemies, ils ont donné au Britanniques un répit qui a sauvé l’Égypte et le canal de Suez et leur a permis de se rétablir à El Alamein, en Égypte, où a ensuite eu lieu une autre bataille quelques semaines plus tard.

Succès local et moral, la bataille de Bir Hakeim est considérée comme la première contribution militaire importante Forces françaises libres. Elle est pour beaucoup dans la reconnaissance politique par les Alliés du Comité national de la France combattante et a redonné espoir à la France occupée et meurtrie en étant une immense victoire d’opinion.

 

Informations :

Exposition gratuite, jusqu’au 25 juin

Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h

Le samedi de 8 h 30 à 12 h

 

 

  

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